SKIGrange joue la carte du (petit) globe

Grange joue la carte du (petit) globe

SKILe Français a l'occasion de remporter le classement de la coupe du monde de slalom, samedi...
Romain Scotto

Romain Scotto

Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.


Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.


Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.


Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.
à Kranjska Gora, il y a deux semaines
Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.


Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.
Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.


Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.


Le casse-tête stratégique est évacué. Plus question de gamberger, de se demander quel globe viser et sur quelle course s’aligner. Depuis mercredi soir et le coup de force d’Aksel Lund Svindal en descente, Jean-Baptiste Grange sait qu’il ne court plus qu'un seul lièvre en cette fin de saison. A Are où il a débarqué en début de semaine, il a choisi de tout miser sur le globe du slalom, sa spécialité, laissant cette année de côté ses rêves de victoire au général. Le géant, auquel il participe vendredi, n'a plus pour unique but d'asseoir sa place dans le top 15 de la discipline.

«C’est une décision qui lui appartient, note Jacques Théolier, son entraîneur. Le général, il le visera plus tard, dans trois ou quatre ans, quand on aura fait de lui un grand polyvalent.» Sur une piste où il avait décroché le bronze aux championnats du monde en 2007, il tentera de conserver samedi son dossard de meilleur slalomeur face à Kostelic (relégué à 49 points), et Pranger (99 points), pour soulever à 24 ans le premier globe de cristal de sa carrière.

Le syndrome Bormio

A priori, tout semble réuni pour que le skieur de Valloire finisse sa saison en beauté. Et c’est bien là le problème. Cet hiver, Grange a failli à plusieurs reprises. Aux Mondiaux de Val d’Isère, tout d’abord, puis à Kranjska Gora, il y a deux semaines, au moment de cueillir un globe qui lui tendait déjà les bras.

«S’il échoue à nouveau, ça peut le marquer pour la suite, enchaîne Théolier. Il y a une attente autour de lui, c’est clair. On n’en fait pas une fixation. Mais échouer deux ans de suite dans les mêmes circonstances, ce serait dur à avaler.» Car il y a tout juste un an, Grange, déjà leader, avait laissé échapper le globe à Bormio en sortant à quatre piquets de l’arrivée.

Toujours à l’attaque

Le souvenir est douloureux, mais définitivement évacué selon Maurice Adret, le coordinateur des Bleus: «Il est dans un super état d’esprit. Il s’est bien entraîné sur cette piste, deux heures par jour depuis mardi. Comme d’hab’, quoi.» Pour aborder sa course dans les meilleures conditions, Grange a même coupé une semaine, avant de s’envoler pour la Suède. Chez lui à Valloire, le leader des Bleus a pris soin de s’isoler, évitant de lire la presse ou de chausser ses skis.

Reposé, motivé il ne devrait pourtant pas changer ses plans avant de plonger dans le schuss final de sa saison. «Oui, on a beaucoup discuté, avoue Théolier. Mais la consigne est toujours la même. Attaquer, ne pas être sur la défensive. Quitte à prendre des risques. Il n’y a que comme ça qu’il peut gagner ce globe. C’est toujours la stratégie à suivre.» Reste à savoir si c’est encore la bonne.