FOOTBALL« Ce n’était pas notre soir… », le FCN tombe de haut et en barrages

FC Nantes-Montpellier : « Ce n’était pas notre soir… », le FCN tombe de haut et en barrages

FOOTBALLBattus (2-1) par Montpellier dimanche soir à la Beaujoire, les Canaris finissent 18es et affronteront en match aller-retour Toulouse pour se sauver en Ligue 1
David Phelippeau

David Phelippeau

L'essentiel

  • Le FC Nantes s’est incliné (1-2) dimanche soir à la Beaujoire contre Montpellier.
  • Une défaite qui a envoyé directement les Canaris en barrages contre Toulouse (match aller jeudi et retour dimanche à la Beaujoire).
  • Nantes a été puni à un quart de la fin par un but de Delort et n’a pas réussi à égaliser.

Il était écrit que cette saison serait pénible et harassante jusqu’au bout pour le FC Nantes. Dimanche soir, les Canaris, qui restaient sur quatre victoires, pouvaient achever leur remontada inattendue en se maintenant sans passer par les barrages. Une victoire et le renouvellement du bail était immédiat. Un nul pouvait suffire en cas de défaite de Brest contre Paris (c’est ce qu’il s’est passé puisque les Bretons se sont inclinés 0-2). Pourtant, Nantes – un peu à l’image de sa saison médiocre - a trouvé les moyens de se prendre les pieds dans le tapis en s’inclinant (1-2) contre Montpellier. « Beaucoup pensaient qu’ils seraient en vacances ce soir [dimanche soir], on en a encore pour une semaine de rab », a expliqué Antoine Kombouaré en conférence de presse. Et deux matchs à jouer contre le 3e de Ligue 2, Toulouse (jeudi soir là-bas puis dimanche à la Beaujoire) pour conserver sa place parmi l’élite.

« Ce n’était pas notre soir, il faut l’admettre… », a regretté l’entraîneur nantais. Après l’ouverture du score de Laborde (0-1, 30e) après un penalty de Delort pourtant repoussé par Lafont, Nantes n’a même pas eu le temps de douter. D’une belle reprise de volée, seul au second poteau, Kolo Muani a trompé Bertaud trois minutes plus tard (1-1, 33e). On s’est alors dit que le FC Nantes, irrésistible depuis quatre matchs, allait (enfin) se lâcher. Les occasions se sont en effet succédé en deuxième mi-temps. Sans efficacité. Kolo Muani était d’abord trop court sur un centre tir d’Appiah (51e) puis le même attaquant manquait un face-à-face avec le gardien de Montpellier six minutes plus tard. Un portier à nouveau décisif devant Blas à la 66e minute.

Un changement de joueurs et tactique fatal ?

A Brest, le PSG a inscrit un deuxième but… Un match nul suffisait donc aux Nantais. C’est à ce moment qu’Antoine Kombouaré a choisi de faire entrer Coco et Girotto (à la place de Simon et Coulibaly) et de passer le dispositif de 4-4-2 en 4-3-3. Un choix de remplacement et tactique qui pouvait laisser supposer à ses joueurs (non tenus informés des autres résultats) qu’un match nul suffisait désormais au bonheur du FCN. Antoine Kombouaré s’est défendu d’avoir su l’évolution du score à Brest… avant de se raviser devant notre insistance. « Mon staff m’a dit que ça pourrait être intéressant pour nous [de conserver ce score de 1-1]. L’idée était de pas prendre un deuxième but. » Loupé. Quelques secondes plus tard, Wahi prenait toute la défense nantaise de vitesse et offrait en retrait un caviar à Delort, qui trompait Lafont (1-2, 76e).

Deux minutes plus tard, un penalty était sifflé pour Nantes puis annulé assez logiquement grâce à l’intervention de l’assistance vidéo et le revisionnage de l’action par l’arbitre Monsieur Buquet. Kombouaré : « Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs parce qu’on a fait le match qu’on souhaitait mais on n’a pas été capables de marquer un but de plus que l’adversaire. » Ou de conserver un nul suffisant pour se sauver.

Le FC Nantes devra donc passer par deux matchs de barrages contre Toulouse pour espérer rester dans l’élite. « Il faut se remettre les têtes à l’endroit car deux gros matchs nous attendent, estime Kombouaré. Les barrages, c’est une autre histoire. » Une histoire qu’il connaît bien car il avait réussi par ce biais à sauver Dijon (face à Lens) en juin 2019.