Rumilly y a cru mais Monaco a fini par montrer sa supériorité

Coupe de France : Rumilly y a cru mais Monaco a fini par montrer sa supériorité

FOOTBALLLes joueurs de National 2 ont ouvert le score jeudi soir en demi-finale, avant de plonger après la mi-temps
Nicolas Camus

N.C.

Quand Alexi Peuget a ouvert le score dès la 20e minute, Rumilly-Vallières s’est vu parti pour un nouvel exploit, jeudi, en demi-finale de la Coupe de France. Malheureusement pour eux, les joueurs de N2 n’ont pas pu conserver leur avantage jusqu’à la pause pour faire réellement douter les Monégasques, qui sont revenus vite et ont ensuite déroulé. Résultat, une large victoire du 3e de Ligue 1 (5-1), qui a fait respecter la hiérarchie et défiera le PSG en finale dès mercredi prochain.

« Je félicite Rumilly, l’entraîneur et les joueurs, pour leur parcours et leur match. Cette équipe a bien joué notamment en première période au cours de laquelle elle a mis beaucoup d’intensité dans le jeu, a relevé Niko Kovac après la rencontre. Je ne dirai pas que nous avons eu peur après l’ouverture du score car il restait du temps, mais ce but encaissé était peut-être nécessaire. Nous sommes montés en puissance par la suite et nos adversaires ont baissé notamment en seconde période. »

«Notre première période nous donnait de l’espoir»

Le petit poucet de cette saison a en effet démarré très fort, poussé par ses supporters venus en nombre sur le trajet jusqu’au stade. « Le bain de foule nous avait galvanisés. Quand on a vu autant de monde, peut-être 2.000 personnes, on a vu l’engouement, c’était fabuleux. On s’est sentis portés », raconte le milieu de terrain Josselyn Gay.

« C’est un moment qui restera inoubliable, ajoute l’entraîneur Fatsah Amghar. Nous voulions résister le plus longtemps possible et quand on mène 1-0 on se dit que Monaco doit marquer deux buts pour gagner. Donc évidemment on y croit et notre première période nous donnait de l’espoir. Mais le début de deuxième période et le troisième but nous font mal et au final cela fait la différence. Nous avons pêché physiquement en seconde période et nous avons vu ce qu’était le haut niveau. »

Monaco outsider, vraiment?

Porté notamment par Cesc Fabregas, double passeur et buteur, l’ASM a réalisé une solide seconde période et creusé par l’écart par Ben Yedder et Golovin. La finale contre Paris s’annonce serrée. Les joueurs du PSG, qui risquent fort de ne pas être champions, ne peuvent pas se permettre de terminer sans trophée. Mais Monaco est la seule française à les avoir battus deux fois cette saison.

Comme son entraîneur, Aurélien Tchouaméni ne voit toutefois pas Monaco favori. « Nous les avons battus deux fois mais ce ne sera pas la même équipe de Paris, qui reste la meilleure du championnat avec des joueurs de classe mondiale. Une finale, c’est différent du championnat. Sur un match tout peut se passer et on verra. Nous serons outsiders. » C'est sûr, c'est toujours plus facile quand on aborde les matchs comme ça.