Girondins de Bordeaux : François Pinault prêt à soutenir un projet de reprise
FOOTBALL•Dans une lettre ouverte, il appelle les propriétaires viticoles à s’unir pour reprendre le club
C.C.
Décidément, tout le monde a décidé de se préoccuper de la situation des Girondins de Bordeaux. C’est sûrement à cela que l’on reconnaît un club historique du football français. Quelques jours après l’annonce du désengagement de King Street, le fonds d’investissement américain propriétaire des Marine et Blanc depuis 2018, c’est François Pinault qui se dit « prêt à apporter son soutien à toute opération montée par les acteurs du vin » de la région. Pour rappel, il est propriétaire du château Latour, 1er grand cru classé de Pauillac.
Dans une lettre ouverte transmise à Sud Ouest et L’Equipe, il appelle les propriétaires de grands crus de Bordeaux à se réunir dans un projet de reprise pour sauver le club. « Comme tous les Français amoureux du football, je suis ému à l’idée de voir les Girondins de Bordeaux en risque de disparaître. Breton et propriétaire du Stade Rennais, je mesure depuis des décennies combien l’identité d’un club et si possible ses succès participent du contrat social dans une région », explique François Pinault.
Il ne peut pas posséder deux clubs en Ligue 1
S’il rappelle que « les règles légitimes en matière de possession des clubs m’interdisent de monter un projet de reprise des Girondins, dès lors que mon groupe est l’actionnaire unique du Stade Rennais », il est prêt à s’investir auprès d’autres investisseurs venus de la viticulture et « le ferai avec enthousiasme ». « J’appelle donc mes collègues propriétaires à se réunir afin de préparer un projet de reprise des Girondins », conclut la troisième fortune de France et 27e mondiale.
Parmi eux, on peut citer les familles milliardaires comme Arnault, Dassault, Wertheimer ou encore la famille Rochschild ou Bernard Magrez. Ce dernier a déjà souhaité réagir auprès de France 3 Aquitaine et calme le jeu : « Oui pourquoi pas à un projet de reprise, oui on soutiendrait, mais pas avec des sommes folles. Ce n’est pas parce que lui est prêt à mettre des millions, qu’on mettra des millions. »