Pour sa 11e et dernière participation au tournoi de Marseille (qu'il a remporté en 1999), Fabrice Santoro, 36 ans et 59e mondial, s'est fait sortir mardi dès le premier tour par son compatriote Julien Benneteau en trois sets 4-6, 6-4, 6-2. L’occasion de lui poser quelques questions après ce dernier match en simple disputé dans une ambiance glaciale à cause du manque de spectateurs.

Pas trop déçu de disputer votre dernier match de simple à Marseille dans cette ambiance très éloignée de celle de Melbourne?

Vous avez trouvé qu’il manquait de l’ambiance, vous (sourire)? Plus sérieusement, il ne faut pas s’attendre à la même ambiance toutes les semaines, sinon ça serait se donner de l’importance. En tout cas, je ne pense pas avoir une bouteille de champagne à chaque fois que je quitte un tournoi cette année. En plus, j’ai dû abandonner celle de Melbourne dans une poubelle à cause des nouvelles réglementations qui interdisent les liquides à bord.

Le tournoi de Marseille a compté dans votre carrière?

J’ai toujours aimé venir ici, car ma famille pouvait venir me voir de Toulon. Mais bon, Marseille n’est pas tout à fait fini pour moi, puisque je suis encore en lice avec Benneteau en double.

Quel est votre programme dans les semaines qui viennent?

Je vais aller à Dubaï, Bergam, Miami. Par contre, je fais l’impasse sur Indian Wells. Si je me fais sortir au premier tour à Miami, ça me ferait passer un mois loin de ma fille. Il en est hors de question.