Erling Haaland est une machine à marquer, et forcément, ça intéresse à peu près tous les grands clubs européens. Pourtant, qu’il joue ou non la prochaine Ligue des champions, Dortmund a les reins assez solides pour garder son phénomène, assure le patron du Borussia Hans-Joachim Watzke dans une interview diffusée mardi par DAZN.

« Peu importe ce qui arrive cette saison et la prochaine, nous n’avons pas besoin de demander un crédit, de vendre des joueurs en urgence ou de licencier des gens », assure Watzke, dans cet entretien publié à quelques heures du quart de finale aller de la Ligue des champions sur la pelouse de Manchester City, alors que son club a beaucoup souffert financièrement de la crise du Covid-19.

Mal parti en championnat

« Nous ne sommes pas sous pression, ce qui est un bon point de départ dans la situation actuelle », ajoute-t-il, pour réagir à des propos alarmistes du défenseur Mats Hummels après la défaite samedi contre Francfort (1-2) qui a relégué le club de la Ruhr à 7 points d’une place qualificative pour la prochaine Ligue des champions, à sept journées de la fin. Le Borussia, coté en bourse, a annoncé des pertes de 26,3 millions d’euros pour les six premiers mois de la saison en cours et son chiffre d’affaires pendant la même période a chuté de 236,6 à 177,4 millions.

Watzke, qui n’ignore pas que les grandes manœuvres ont commencé à Madrid, Barcelone ou Manchester City pour attirer le prodige de 20 ans, a tenu à temporiser : « Nous en parlerons calmement avec Erling, avec son père et avec son agent [Mino Raiola]. Nous voulons qu’il reste chez nous par conviction ».

Le buteur prodige est sous contrat avec le BVB jusqu’en 2024 et n’a une clause de sortie qu’à partir de 2022. Mais il est difficile d’imaginer qu’un attaquant qui empile les records européens depuis deux saisons accepte de passer une année entière sans jouer la Ligue des champions.