FC Nantes-OM : Les Canaris entre regrets et doutes après le match nul contre Marseille
FOOTBALL•Nantes, qui menait pourtant 1-0, a concédé le nul (1-1) contre Marseille ce samedi à la BeaujoireDavid Phelippeau
L'essentiel
- Le FC Nantes a concédé le match nul (1-1) contre Marseille ce samedi à la Beaujoire.
- Les Canaris, catastrophiques en première mi-temps, avaient pourtant ouvert le score par miracle.
- Ils ont été rejoints après une grosse occasion pour Randal Kolo Muani, maladroit.
En concédant le nul (1-1), le FC Nantes (18e et barragiste) a-t-il perdu deux points ou en a-t-il gagné un ce samedi contre l’OM ? « Quand on joue Marseille, on est content de marquer un point mais c’est aussi une déception parce que quand on mène au score, il faut être capable de tenir », nous a répondu à l’issue de la rencontre l’entraîneur Antoine Kombouaré. La balance penche davantage du côté de la frustration au regard de la rencontre car les Canaris ne sont pas tombés sur un grand OM ce samedi.
Insignifiants en première période (aucun tiré cadré et moins de 50 % de passes réussies dans le camp adverse), les Nantais ont pourtant par miracle ouvert le score sur une boulette du gardien de but Steve Mandanda. « En deuxième mi-temps, on a joué un peu plus haut, on a plus été au pressing, résume Kombouaré. On voulait les obliger à jouer vers l’arrière. On savait que l’état du terrain était désastreux, on espérait les pousser à la faute, sur une passe en arrière par exemple. » Dans le mille. A la 50e, sur une passe en retrait d’Alavaro, Mandanda a manqué le ballon, récupéré par Blas, qui l’a poussé dans la cage vide. Une ouverture du score inespéré au regard du niveau de jeu affiché par Canaris jusqu’ici.
Ce FCN, le doute l’habite
Rasséréné par ce but, le FCN a même eu une balle de 2-0 sur un raid de Kolo Muani, bien servi par Blas. Mais, l’attaquant nantais, très en dessous depuis plusieurs semaines, s’est excentré et a tiré dans le petit filet. Antoine Kombouaré a néanmoins défendu son jeune joueur : « Ne pas être capable de marquer ce deuxième but est un regret. Mais pour le petit Randal [Kolo Muani], c’est au terme de gros efforts. Il effectue beaucoup de travail défensif. » Et perd en lucidité, notamment sur cette action sur laquelle il aurait pu en revanche lever la tête et centrer en retrait… Dans la continuité, Marseille a égalisé par Payet. « On a vu qu’il ne faut pas se relâcher avec de tels adversaires, remarque Kombouaré. Quand on marque autour de la 50e minute, on doit être capable de garder cet avantage. En ce sens, c’est une déception. »
Le FCN peut toujours s’enorgueillir d’avoir pris un point contre le sixième de la Ligue 1, mais le contenu – même si la pelouse est dans un état catastrophique – n’incite pas à l’optimisme. « On a bien défendu, mais on n’a pas été capable de jouer, admet Antoine Kombouaré, très lucide sur la fragilité de ses joueurs. Est-ce à cause du terrain ? Ou parce que mentalement, on est toujours dans le doute pour jouer ? » Un coach qui s’interroge et qui veut s’appuyer davantage sur le succès (1-3) à Angers dimanche dernier pour la suite. « Si on doit gagner des matchs, c’est parce que l’on joue au foot et parce qu’on a envie d’attaquer pour marquer des buts, comme on l’a fait à Angers. » Prochain rendez-vous, dimanche prochain, à Nîmes, un concurrent direct au maintien. « On y jouera une grande part de notre championnat là-bas », conclut Imran Louza.