OM-PSG : « Vu les désagréments, c’est déjà pas mal »… Les Marseillais préfèrent rester positifs
FOOTBALL•L'Olympique de Marseille a été battu 2-0 par le Paris Saint-Germain au stade Vélodrome lors de la 24e journée de Ligue 1
Adrien Max
L'essentiel
- L'Olympique de Marseille s'est incliné 2-0 contre le PSG dimanche soir lors du 100e classico de l'histoire.
- Nasser Larguet, l'entraineur de l'OM, estime que son équipe peut nourir des regrets, mais salue son état d'esprit.
Au stade Vélodrome,
Essayer de rester positif coûte que coûte. L’Olympique de Marseille a subi une nouvelle défaite contre le PSG (2-0), dimanche soir au stade Vélodrome, lors du 100e classico de l’histoire. Les Marseillais poursuivent leur mauvaise série avec un nul et quatre défaites lors des cinq dernières rencontres, synonyme de 9e place au classement. L’OM a été logiquement battu par des Parisiens trop forts, et surtout plus réalistes, même s’ils ont joué les yeux dans les yeux avec leurs adversaires du soir.
« Oui j’ai des regrets sur des faits de jeu. On a une situation offensive, on n’a pas le droit de se faire bouger sur le premier but. Sur le deuxième but, pareil. On a le ballon, on le perd, on se prend un contre et il y a but. C’est frustrant », a admis Nasser Larguet, l’entraîneur de l’OM depuis la mise à pied d’André Villas-Boas.
« Dans un classico on doit faire plus »
Comme en Ligue des champions, chaque erreur est payée cash par les Marseillais. Et ce duel de la tête perdu par Valentin Rongier contre Verratti qui permet à Di Maria de lancer un Mbappé flashé à 36km/h, coûte cher dès la 6e minute. Le deuxième but d’Icardi, du dos (!), est quand même beaucoup plus chanceux (22e). Le match était déjà plié.
Mais les Marseillais se sont payé le luxe de remporter la possession, le nombre de tirs, et le nombre de tirs cadrés. Dans une période aussi morose que celle qu’ils traversent, c’est déjà une petite victoire. « On a la possession, on frappe plus que les parisiens, on fait un match plein niveau état d’esprit. On a des opportunités mais on n’est pas si dangereux. Dans un classico on doit faire plus pour mettre le danger, on ne doit pas se contenter que de ça. Mais au vu des désagréments que l’équipe a subis, c’est déjà pas mal », estime-t-il.
Une fin de saison qui s’annonce longue à Marseille
Nasser Larguet, qui pourrait rester un peu plus longtemps que prévu sur le banc olympien, veut maintenant capitaliser sur le positif : « l’état d’esprit, un bloc compact comme en deuxième mi-temps, le jeu court, et le milieu de terrain très complémentaire », liste-t-il. Le positif, raison pour laquelle il a élucidé une question sur le niveau de Payet préférant parler « du collectif ».
Mais un effectif clairsemé avec la probable suspension du Réunionnais, la blessure d’Alvaro, qui passera une IRM ce lundi, et celle de Milik, absent encore une semaine, avant d’affronter la joueuse équipe d’Auxerre (L2), en Coupe de France, mercredi. Dernier enjeu d’une fin de saison qui s’annonce longue à Marseille.