LIGUE 1Après la défaite à Metz, le FCN de Raymond Domenech entre dans l'histoire

Metz-FC Nantes : Les Canaris de Raymond Domenech entrent dans l'histoire

LIGUE 1Dimanche après-midi, les Canaris se sont inclinés (2-0) à Metz, une défaite qui allonge un peu plus la série catastrophique du moment
David Phelippeau

David Phelippeau

L'essentiel

  • Le FC Nantes vient de jouer douze matchs sans victoire, un record dans l’histoire du club.
  • « On jouait les mains dans les poches, il faut arrêter de croire qu’on est en haut, on est en bas », peste le défenseur Charles Traoré.

Douze matchs sans victoire. Record absolu dans l’histoire du FC Nantes. Dimanche après-midi, les Canaris se sont inclinés (2-0) à Metz, une défaite qui allonge un peu plus la série catastrophique du moment. Le premier revers de l’ère Domenech a mis en exergue (encore un peu plus) l’apathie de cette formation, qui ressemble de plus en plus à un condamné à la relégation (17e de L1 actuellement).

« On jouait les mains dans les poches, il faut arrêter de croire qu’on est en haut, on est en bas, peste Charles Traoré, défenseur. On joue le maintien. On se fait bouger dans les duels, il n’y a pas de révolte. Bien sûr qu’il faut être inquiet. (…) Il faut arrêter de dire que ce sont les entraîneurs. Il faut agir sur le terrain. Le groupe peut s’en sortir, il faut sortir les "cojones". »

« Au final on se fait avoir »

Les Canaris, qui ont encaissé un but à la 35e (par Leya Iseka) sur un alignement coupable de la défense nantaise, n’ont cadré aucune frappe (sur huit tirs tentés). Nicolas Pallois a bien cru qu’il avait égalisé à la 51e, mais son but était refusé pour un hors-jeu. Kalifa Coulibaly a lui aussi cru avoir obtenu un penalty à la 70e, mais il était lui aussi hors-jeu. Deux décisions qui ne souffrent d’aucune contestation. Comme sous Gourcuff et comme sous Collot, le FCN (de Domenech) ronronne.

En deuxième mi-temps, il a eu le ballon la majeure partie du temps, mais n’en a strictement rien fait. Cette impuissance offensive est la résultante d’un déchet technique confondant à ce niveau. Farid Boulaya a creusé l’écart dans le temps additionnel, mettant fin à un suspense qui n’a finalement jamais existé tant les Nantais ont été pathétiques dans les 30 derniers mètres.

« Il a manqué plus de détermination, a commenté Sébastien Corchia au micro de Téléfoot. C’est dur car on a envie de faire des choses biens mais au final on se fait avoir. On avait retrouvé un bloc, il fallait qu’on continue sur ces bases-là. On rentre la queue entre les jambes. Il faut sauver le club car c’est très dur à vivre. Au niveau de la tête, on est toujours présents. » Les jambes, et les pieds surtout, beaucoup moins.