Avec Sébastien Dewaest, le TFC tient sans doute le joueur le plus tatoué de sa vénérable histoire, démarrée en 1937. Dessins corporels mis à part, le très gaillard défenseur belge de 29 ans (1,90 m, 92 kg), prêté avec option d’achat par Genk ce jeudi, affiche surtout une belle expérience de la Jupiler League, de la Ligue des champions et de la Ligue Europa. Champion de Belgique en 2019, Dewaest devrait faire du bien à la défense violette, maillon faible du deuxième de Ligue 2.

Sur le site du TFC, la deuxième recrue de l’hiver, après le gardien suédois Isak Petterson, a salué son arrivée dans « un club historique en France ». Mais le cœur du joueur formé à Lille bat déjà très fort pour une autre formation tricolore. Dans un live Instagram réalisé en mai dernier avec le site belge RTL Sport, Dewaest affirmait posséder « entre 30 et 40 maillots de l’Olympique de Marseille, même ceux des années 90 » ainsi qu’« une maquette du Stade-Vélodrome ».

Passionné depuis l’enfance

« Je suis fan de ce club depuis que je suis tout petit, détaillait le joueur, dont le père est français. Je regardais les matchs à l’époque sur Canal+ et ce sont les supporteurs qui m’ont fait aimer le foot et l’OM. » Sur les réseaux sociaux, le néo-Toulousain affiche sa passion, en commentant par exemple les publications du Phocéen ou de René Malleville, incontournables acteurs de la galerie marseillaise.

Certains supporteurs toulousains malicieux observent que Dewaest ne sera pas dépaysé s’il joue la saison prochaine un TFC – OM en Ligue 1, tant le Stadium se pare traditionnellement de bleu et blanc pour cette affiche.