Ligue 1 : « Oui, c'est un bon point »... Dans une mauvaise passe et dominé, le FC Metz se contente du nul à Strasbourg
FOOTBALL•Les Grenats ont raté un penalty mais ont aussi souffert face à des Alsaciens entreprenantsThibaut Gagnepain
L'essentiel
- Le FC Metz a décroché le nul, ce dimanche à Strasbourg (2-2), pour le compte de la 14e journée de Ligue 1.
- Les Lorrains ont mené deux fois au score, grâce à Bronn et Nguette. Mais ils ont aussi raté un penalty…
- « On peut avoir un peu de regrets sur le résultat mais Il y a de la satisfaction sur nos comportements et dans nos attitudes », a expliqué l’entraîneur grenat Frédéric Antonetti, qui avait opté pour un système très défensif. Le FC Metz était venu chercher un point, il est reparti avec.
Au stade de la Meinau,
Une défense à 5 rarissime, un gardien qui prend à chaque fois trois plombes à dégager et un sentiment du devoir accompli à l’arrivée. Les Messins sont repartis dimanche de la Meinau avec ce qu’ils espéraient : un point. Le premier récolté sur leurs trois dernières sorties, après les défaites contre Brest (0-2) et Lyon (1-3).
« Oui, c’est un bon point contre une belle équipe », a fini par avouer leur entraîneur Frédéric Antonetti. A sa place, certains techniciens auraient davantage finassé. Surtout après une partie où les Grenats ont mené deux fois au score. Grâce à un penalty transformé par Bronn (0-1, 34e) et une jolie frappe enroulée de Nguette (1-2, 70e). Et surtout après une partie où les Lorrains n’ont pas été loin de mettre K.-O. les Strasbourgeois. Sauf que le même Bronn a vu son deuxième penalty de l’après-midi être arrêté par Kawashima (51e). Résultat, les Alsaciens sont restés dans la partie et ont ensuite égalisé deux fois.
« Il y a eu beaucoup de choses positives »
Alors, pourquoi tant de mesure chez le coach messin ? Car il a vu le match et son équipe être globalement dominée. Dans la possession (57 %-43 %), dans le nombre de tirs (18 contre 6), dans le jeu tout court. « On peut avoir un peu de regrets sur le résultat mais Il y a de la satisfaction sur nos comportements et dans nos attitudes, reprend-t-il. Dans l’ensemble, il y a eu beaucoup de choses positives. »
Après un quart d’heure poussif, ses joueurs se sont comportés comme une véritable équipe de contre. Solide derrière dans l’axe avec Kouyaté qui venait se placer entre Bronn et Fofana mais aussi piquante avec un Nguette remuant et des latéraux offensifs (Centonze et Delaine). « On a pris confiance au fur et à mesure du match », résume Frédéric Antonetti, dont le dispositif a « apporté de la cohésion » et permis d’oublier les absents (Boye, Niane, Pajot). Un FC Metz peut-être pas séduisant mais qui s’est rassuré et reste 13e au classement de Ligue 1.