Losc-Milan AC : Galtier défend les autres clubs français engagés en coupe d'Europe
FOOTBALL•L’entraîneur du Losc ne se gargarise pas d’être à la tête du seul club français qui marche bien sur la scène européenneFrançois Launay
L'essentiel
- Le coach lillois a défendu les autres clubs français en difficulté cette saison en coupe d'Europe.
- En se basant sur l’exemple de son club qui a galéré l’an passé en Ligue des champions avant de briller cette saison en Ligue Europa, Christophe Galtier a décrit la différence de niveau entre les deux compétitions.
Leader de son groupe H et invaincu depuis le début de saison en Ligue Europa, le Losc est une anomalie française en coupe d'Europe. Quand Rennes et surtout Marseille sombrent en Ligue des champions, quand Paris gagne mais souffre comme jamais, quand Nice galère en Ligue Europa, le club nordiste est un peu le seul de l’Hexagone à garder la tête haute.
Tenu en échec jeudi à domicile par l'AC Milan (1-1), Lille se qualifiera pour les seizièmes de finale de la compétition en cas de succès face au Sparta Prague jeudi prochain au stade Pierre Mauroy. Aucune autre formation française n’est aussi proche du printemps européen. Mais ne comptez pas sur Christophe Galtier pour enfoncer sous l’eau la tête de ses homologues engagés en Ligue des champions.
« Il n’y a pas à se gargariser de ce qu’on fait en Ligue Europa »
« Les autres équipes françaises sont en Ligue des champions. Et l’an passé, on y a souffert en ne prenant qu’un point en six matchs. C’est une compétition différente et beaucoup, beaucoup plus difficile que la Ligue Europa. C’est difficile pour Marseille, c’est difficile pour Rennes mais la Champion’s League, c’est un autre niveau. Il n’y a pas à se gargariser de ce qu’on fait en Ligue Europa » a lâché le coach nordiste.
Même si l’expérience accumulée l’an passé en Ligue des champions aide forcément le club nordiste cette saison dans sa campagne européenne. Mené au score à domicile par le Celtic (2-2) puis face au Milan AC (1-1), Lille est revenu à chaque fois au score. La preuve que l’apprentissage du haut niveau finit toujours pas payer. « Quand on est mené et qu’on ne perd pas, ça démontre une certaine force mentale et collective », reconnaît Galtier. « On a appris à être solide et à avoir un bloc équipe compact », ajoute le capitaine lillois José Fonte. Des qualités que Lille espère pouvoir afficher dès la saison prochaine en Ligue des champions. Histoire de montrer qu’il a payé pour apprendre.