Quel président pour le PSG?
FOOT•Alors que le départ de Charles Villeneuve est imminent, les premiers noms circulent...PK
Quel est le point commun entre Jean-Claude Plessis, Simon Tahar, Sébastien Bazin ou David Ginola? Ils sont tous pressentis pour devenir le futur président du PSG, en remplacement de Charles Villeneuve, sur le départ.
Candidat le plus sérieux, Jean-Claude Plessis, qui était déjà sur les rangs après la démission d’Alain Cayzac a démenti mercredi matin sur «France Info», après avoir fait acte de candidature la veille: «Dire que ça ne m’intéresse pas serait mentir, et dire que je suis candidat serait mentir aussi. J’ai dit que je reviendrai dans le football et le PSG est un challenge qui m’intéresse mais je le répète, je n’ai eu aucun contact avec Sébastien Bazin ou quelqu’un du club. Et franchement, je ne pense pas qu’ils me solliciteront», a assuré l’ancien président de Sochaux à la radio.
Autre candidat plus ou moins farfelu, David Ginola, ancienne gloire du club, reconverti comme acteur, et très intéressé par la fonction. «Sébastien Bazin ne m’a pas appelé, et je n’en suis pas surpris outre mesure», a assuré l’ancien ailier à RMC. «Mais c’est vrai que s’il m’appelait demain pour prendre des responsabilités au sein du club, je le ferais avec un immense honneur et un plaisir extraordinaire, même si je sais très bien que la tâche sera très ardue et difficile.»
Simon Tahar pourrait être une solution de repli honorable. Ce dirigeant historique du PSG a déjà été président intérimaire après la démission d’Alain Cayzac. C’est d’ailleurs lui qui a annoncé la décision du conseil d’administration dimanche soir. Pour autant, Simon Tahar semble n’être pour l’instant qu’une solution provisoire.
Guillaume Kuperfils est sans doute le moins connu des supporters du PSG, mais cet avocat de Colony Capital a un avantage, celui d’être très proche de Sébastien Bazin. Un handicap aussi : sa seule expérience du monde du football se résume à deux ans comme administrateur du club.
En dernier recours, Sébastien Bazin pourrait se nommer lui-même, et se mettre en première ligne, ce qu’il avait pourtant toujours refusé jusque-là. Pas sûr qu’il franchisse le pas maintenant.