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Le journal du Vendée Globe du 11 novembre

Vendée Globe 2020 : Amedeo est enfin parti... Armel Tripon, la grosse galère... Le journal de la course

VOILEIl se passe beaucoup de chose au large du Portugal
Bertrand Volpilhac

B.V.

Il peut se passer plein de trucs en une nuit. Surtout sur une course comme le Vendée Globe. Nuit de galère pour nos skippers au large du Portugal contre un front violent, avec des vents dépassant les 30 nœuds (55 km/h) et des creux de plus de trois mètres. On va essayer de vous résumer tout ça.

Le classement à 9h

Maxime Sorel est toujours en tête, mais pas sûr que ça dure. La flotte des skippers qui ont pris l’option le plus près de la côte portugaise est en train de repartir vers l’ouest pendant que ceux qui avaient choisi le large descendent plein sud. Autant dire qu’on va pas tarder à se croiser et Ruyant sur LinkedOud et Dalin sur Apivia devraient logiquement prendre la tête sous peu.

1. Maxime Sorel

2. Benjamin Dutreux (à 18,28 milles nautiques du premier)

3. Jean le Cam (à 18,51 milles nautiques du premier)

Armel Tripon va se dérouter vers la galice

Galère n°1. Si vous vous demandiez, en regardant la cartographie de la course ce matin à votre réveil, pourquoi Armel Tripon avait subitement décidé de faire demi-tour, ce n’est pas vraiment une option tactique. Le skipper de L’Occitane en Provence, à la barre d’un bateau dernière génération « volant », s’est dérouté vers La Corogne (Espagne) pour réparer un problème survenu dans le mât durant la nuit très agitée de mardi à mercredi.

« La voile est tombée à bord mais elle est récupérable, il y a des travaux à faire », a expliqué la direction de course du Vendée Globe, indiquant que le skipper a subi la casse du hook de son J3 (voile d’avant). Le skipper, qui doit monter en haut du mât pour réparer, ne peut le faire là où il a subi le problème technique en raison de vents trop forts et d’une mer agitée. Il se rend donc dans une zone plus sécurisée pour réparer seul au mouillage.

Il est attendu au large de La Corogne dans la journée de jeudi, a précisé son équipe.

Beyou a un problème de safran

Galère n°2. Jérémie Beyou (Charal), l’un des grands favoris, a percuté mardi soir un ofni (objet flottant non identifié) qui a endommagé l’un des safrans, a indiqué mercredi son équipe. Le navigateur, qui participe à sa quatrième course autour du monde en solitaire et sans escale, « prévoit une consolidation dès que les conditions météo le permettront », a précisé son équipe. Beyou, troisième lors de la dernière édition (2016/2017), effectuait une réparation temporaire pour un souci de renvoi d’écoute dans des conditions de mer difficiles quand au même moment il a percuté un ofni.

Option « jacuzzi » pour Kevin Escoffier

Galère n°3. Il y en avait partout dans le bateau. Après une nuit de galère, Kevin Escoffier a découvert des litres et des litres d’eau dans son habitacle, ou comme on le décrit lui-même un véritable « jacuzzi ». C’est assez impressionnant à voir.

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Fabrice Amedeo enfin parti !

C’est LA seule bonne nouvelle de la nuit. Victime d’un problème de hook après avoir parcouru seulement 50 milles nautiques, le skipper de Newrest avait fait demi-tour direction les Sables d’Olonne. Après avoir réparé sa monture, le voilà reparti, hier soir, à 23h15. Avec trois jours de retard. Mais qui compte ?