Coronavirus à Lisbonne : L’UEFA ne prévoit « pas de plan B » pour son « Final 8 » (pour l’instant)
FOOTBALL•Les habitants de certains quartiers de la banlieue de Lisbonne, où doit se tenir la phase finale de la C1 en août, vont de nouveau être confinés à partir du 1er juillet
N.C. avec AFP
L’UEFA reste sereine. En tout cas pour l’instant. L’instance européenne suit toutefois l’évolution de la situation sanitaire à Lisbonne de près. La capitale du Portugal, choisie pour accueillir la phase finale de la Ligue des champions du 12 au 23 août, doit faire face à d’importants foyers de contagion au coronavirus. Le 25 juin, le Premier ministre Antonio Costa a annoncé le reconfinement pour les habitants de 19 quartiers de la banlieue nord de la ville à compter du 1er juillet.
« Nous nous adapterons si nous devons le faire »
« Il ne s’agit pas d’un retour à la case départ », a insisté le chef du gouvernement socialiste en faisant valoir que ces mesures visaient à répondre « à des situations de grande concentration de cas dans des zones d’habitation ». De quoi remettre en cause la tenue du « Final 8 » de la C1, et contraindre l'UEFA à trouver une nouvelle ville-hôte ?
« L’UEFA est en contacts permanents avec la Fédération portugaise de football et les autorités locales. Nous espérons que tout ira bien et qu’il sera possible d’organiser le tournoi au Portugal, a répondu l’instance à L'Equipe, ce mardi. Pour le moment, il n’y a aucune raison de prévoir un plan B. Nous suivons la situation au quotidien et nous nous adapterons si nous devons le faire. »
La crise « globalement stable » au Portugal
Le reconfinement restera en vigueur pendant au moins les quinze premiers jours du mois de juillet. Les habitants ne pourront quitter leur domicile que pour aller travailler, faire des courses ou s’acheter des médicaments. Les rassemblements seront limités à cinq personnes, contre 10 personnes dans l’ensemble de la région de la capitale et 20 dans le reste du Portugal.
« Nous avons conscience que la situation est grave et c’est pour cette raison que nous faisons des tests pour trouver les cas et les isoler rapidement », a expliqué Antonio Costa, tout en assurant que la crise restait « globalement stable » depuis que le Portugal a amorcé son déconfinement il y a presque deux mois.