CYCLISMEArmstrong avoue n'avoir eu aucun mal à reprendre de l'EPO après son cancer

Dopage : Lance Armstrong n'a eu aucun mal à reprendre de l'EPO après son cancer

CYCLISMELa chaîne américaine ESPN a diffusé dimanche la première partie de son documentaire sur Armstrong, où le cycliste raconte sa vérité
W.P.

W.P.

La première partie du documentaire de la chaîne ESPN sur Lance Armstrong – qui promettait de livrer sa vérité – a été diffusée dimanche et a, comme prévu, fait réagir outre-Atlantique. Le Texan est notamment revenu sur son recours aux produits dopants pendant sa carrière. A 21 ans, il est déjà dopé. Mais n’a pas encore touché à l'EPO, qu’il découvre à travers la défaite, l’année suivant son titre de champion du monde en 1993.

« Quand j’étais champion du monde en titre, je me suis fait tout le temps fait botter le cul. L’EPO, c’était un autre niveau, les bénéfices étaient énormes. Le sport est passé d’un dopage de faible niveau à ce dopage-là. » Auquel le docteur Ferrari lui donnera accès. « Il m’a dit que les globules rouges étaient tout ce dont j’avais besoin. » Seul un cancer des testicules viendra couper temporairement son élan.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Responsable de sa maladie, le dopage ? « Je ne sais pas. Mais je ne dirai pas "non". La seule chose que je peux dire, c’est que la seule fois que j’ai pris des hormones de croissance, c’était lors de la saison 1996. Je me dis que ces hormones de croissance ont peut-être fait grandir ce qu’il y avait de bien dans mon corps, mais aussi ce qu’il y avait de mauvais », rétorque l’Américain qui n’a néanmoins pas hésité à relancer la machine EPO après avoir frôlé la mort. « Etait-ce dur de prendre de l’EPO après avoir fait face à la mort ? Non. » Glaçant.