Succession de Didier Gailhaguet : La candidature de Marie-Reine Le Gougne à la tête de la FFSG finalement validée
PATINAGE•La FFSG n'a pas attendu l'avis du CNOSF pour valider la cinquième candidature à la présidence de la fédération des sports de glaceA.L.G.
Nouveau rebondissement dans le monde des sports de glace. Alors qu’elle s’était vue refuser le droit de se présenter à l’élection à la présidence de la FFSG, à la suite de la démission de Didier Gailhaguet, Marie-Reine Le Gougne a finalement appris mardi que sa candidature avait été validée sur le tard.
Privée d’élection puisque, selon les statuts de la FFSG, celle-ci n’avait pas l’ancienneté de deux ans de licence nécessaire pour se présenter, l’ancienne arbitre internationale avait prévenu qu’elle n’en resterait pas là. « Je vous annonce que je ne vais pas me laisser faire, avait-elle ainsi annoncé à L’Equipe. J’ai pris attache avec mon avocat. Didier Gailhaguet a démissionné mais ses soutiens zélés sont toujours à la tête de la Fédération. Je ne vois pas pourquoi empêcher ma candidature, je pense que je leur fais un peu peur. »
Un recours déposé devant le CNOSF
« Je suis licenciée depuis 1966, s’était-elle justifiée. Depuis 2012, je suis licenciée au Paris Olympique Club. Mais en 2018, le président, Michel-Ange Marie-Calixte, m’a annoncé que Didier Gailhaguet avait refusé l’affiliation de son club. Il a obtenu gain de cause en commission de conciliation au CNOSF mais j’ai perdu une année de licence. Ce n’est pas de mon fait à moi. »
Marie-Reine Le Gougne avait déposé un recours auprès de la commission de conciliation du CNOSF, recours qui devait être examiné mercredi. Sauf qu’entre-temps la Fédération française des sports de glace a finalement décidé de ne pas attendre avant de valider la candidature de l’ancienne présidente de la Ligue Alsace.
« Les documents qui ont été produits montrent que Mme Le Gougne a demandé et payé une licence, explique Guy Paris, l’avocat de la FFSG à nos confrères de L’Equipe mardi. Le fait qu’elle ne l’ait pas eu était lié à un dysfonctionnement manifeste. Il était normal qu’on ne la prive pas de l’opportunité de se présenter. » Ils seront donc cinq à pouvoir espérer prendre la suite de Didier Gailhaguet le 14 avril prochain.