Le revenant Max-Alain Gradel veut croire à un miracle pour le TFC

TFC : « Des choses plus compliquées ont été réalisées »… Le revenant Gradel n’a pas abdiqué

FOOTBALLAprès un retour convaincant comme remplaçant face à Nice, Max-Alain Gradel devrait être titulaire samedi à Lille. Le capitaine du TFC assure croire encore au maintien de la lanterne rouge de Ligue 1
Nicolas Stival

Nicolas Stival

L'essentiel

  • Lanterne rouge de Ligue 1, le TFC peut enfin s’appuyer sur son capitaine Max-Alain Gradel, de retour après plus de deux mois de blessure.
  • Méthode Coué ou vraie conviction ? En tout cas, l’attaquant ivoirien assure croire encore au maintien de l’équipe toulousaine.

Dernier de Ligue 1, à 13 points du barragiste, le TFC se déplacera samedi à Lille avec son troisième gardien (Mauro Goicoechea) et sans arrière droit de métier, pour cause de blessures et de suspension. Pas de quoi faire trembler les Dogues de Christophe Galtier. Mais une bonne nouvelle est venue éclairer le ciel plombé côté toulousain : le capitaine Max-Alain Gradel devrait être titulaire, une semaine après un retour remarqué pendant une vingtaine de minutes au bout de deux mois d’absence, lors de la défaite contre Nice (0-2).

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« Il est rentré dans un contexte très difficile [mené 0-1, le TFC était réduit à dix, avant de se retrouver à neuf], et il a permis à l’équipe d’être dans le match jusqu’au bout, apprécie l’entraîneur Denis Zanko. Il s’est retrouvé dans tous les bons coups. »

L’attaquant de 32 ans, rétabli d’une lésion musculaire en haut de la cuisse gauche, a même obtenu un penalty qu’il se serait bien vu tirer. Mais c’est Aaron Leya Iseka qui a vendangé le ballon de l’égalisation, juste avant le deuxième but azuréen.

« Beaucoup de choses ont changé »

« Quand tout va mal, rien ne sourit, admet Gradel. On est dans cette spirale négative. Mais sur le contenu des trois derniers matchs, il y a beaucoup de choses qui ont changé. » Le TFC n’est plus le radeau ivre de la fin de l’ère Kombouaré. Ceci dit, depuis l’arrivée de Zanko aux commandes, début janvier, il n’a toujours pas gagné, et reste sur un bilan terrible de 14 défaites et un nul, le pire de son histoire démarrée en 1937.

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« Le coach est arrivé avec sa manière de travailler, ses méthodes, assure l’ailier gauche international ivoirien. De suite, il y a eu un changement. Il a apporté beaucoup de fraîcheur et d’envie. Il nous a transmis tout cela mais aussi la confiance. Ça se voit dans les matchs qu’on fait. »

« Deux victoires et le discours ne serait pas le même »

Mais pas dans les chiffres, donc, alors qu’il ne reste que 13 journées pour repousser l’inéluctable. « Deux victoires et le discours ne serait pas le même, balaie Gradel. On va continuer à y croire tant que c’est mathématiquement jouable. Des choses plus compliquées ont été réalisées. » Dans le foot, pas tant que ça…

Logiquement, Zanko rejoint dans le discours son leader, « un joueur majeur, décisif, qui peut faire basculer des matchs ». Même si l’ancien Stéphanois auteur de 19 buts en L1 lors de ses deux premières années toulousaines n’en avait planté que trois cette saison avant sa blessure, à côté de deux passes décisives.

Un score qu’il améliorera peut-être d’ici la fin de saison. En tout cas, le prochain penalty à tirer devrait être pour lui. Même si ce n’est pas l’exercice dans lequel il brille le plus, Gradel en avait inscrit un lors du match aller face au Losc (2-1). C'était il y a quatre mois, le 19 octobre, et le TFC n’a plus gagné en L1 depuis.