RC Strasbourg : « Majeed in the air »… Sur son premier ballon, la recrue Waris a plombé le TFC
FOOTBALL•Strasbourg s’est imposé mercredi soir à Toulouse grâce à un but de Majeed Waris, tout juste entré en jeu. Le profil du Ghanéen, arrivé cet hiver, pourrait bien combler un manque dans l’attaque alsacienneNicolas Stival, au Stadium de Toulouse
L'essentiel
- Deux minutes après son entrée en jeu, Majeed Waris a donné la victoire à Strasbourg, ce mercredi à Toulouse (0-1).
- Thierry Laurey compte beaucoup sur son attaquant, prêté par le FC Porto au mercato d’hiver. Pour la fin de saison, voire au-delà.
Un p’tit succès à Toulouse (0-1), et voici Strasbourg calé à une sympathique neuvième place de Ligue 1, à mi-chemin (quatre longueurs) entre Lille (4e) et Brest (14e). Chez une lanterne rouge à l’agonie, le Racing ne s’est pourtant pas baladé ce mercredi soir, malgré quelques occasions franches, dont un tir de Ludovic Ajorque sur le poteau (49e).
C’est le « supersub » Majeed Waris qui a fait basculer le match (76e), deux minutes à peine après son entrée en jeu, alors que le TFC poussait. « On enfonce le clou à un moment où on ne l’attendait pas forcément », reconnaît Thierry Laurey.
L’entraîneur alsacien avait choisi de laisser souffler sur le banc son attaquant ghanéen, arrivé en prêt du FC Porto au mercato de janvier. Il l’avait d’abord lancé cinq minutes lors de la victoire à Monaco, le 25 janvier (1-3), avant deux titularisations pour deux défaites à Marseille en Coupe de France (3-1), puis contre Lille à la Meinau en L1 (1-2).
« On savait très bien qu’à un moment, on allait le faire entrer », lance Laurey, qui pariait sur sa « vitesse » et son sens de la « profondeur » combinée à « une éventuelle baisse de régime de Toulouse ». Bingo : sur son premier ballon, le remplaçant du milieu Jean-Ricner Bellegarder, idéalement servi par Adrien Thomasson, a trompé du droit, à ras de terre, le gardien croate du TFC Lovre Kalinic.
La parole est au taulier Dimitri Liénard :
« « C’est toujours bien d’avoir un joueur offensif qui peut t’apporter énormément de solutions par sa vitesse, sa percussion, mais aussi obtenir des fautes, d’autant que nous sommes dangereux sur coups de pied arrêtés. Il nous manquait peut-être un élément un peu feu follet. En plus, son état d’esprit est exemplaire. Et la cohésion d’équipe, c’est important à Strasbourg car on n’a pas de génies. » »
A 28 ans, Waris, qui n’avait pas du tout joué au Portugal lors de la première partie de saison, n’est certes par un magicien du ballon rond. Mais l’ancien Lorientais et Nantais peut rendre de fiers services à un secteur offensif délesté de Nuno Da Costa, parti à Nottingham Forest le mois dernier.
« On attend beaucoup de lui, on ne veut pas le carboniser non plus », prévient Laurey. Si le premier but alsacien de Waris fait des petits (dès dimanche contre Reims ?), le Racing sera heureux de bénéficier d'une option d’achat obligatoire de deux millions d’euros, contrat de deux ans à la clé.