RUGBYHaute intensité et erreurs à corriger... Pas de relâchement après le Crunch

XV de France: Haute intensité et erreurs à corriger... Pas de relâchement au CNR après le Crunch

RUGBYLe XV de France travaille sérieusement avant la réception de l'Italie, dimanche
William Pereira

William Pereira

Petites alertes du côté du XV de France. Virimi Vakatawa (douleur au triceps) et François Cros (qui se remet d’un choc subi contre les Anglais) ont été ménagés. Ils ont bien été les seuls à l’être. Les autres en ont bavé à Marcoussis, mercredi après-midi, avec une séance à haute intensité axée sur la conquête et les touches, malgré des courbatures tenaces depuis dimanche.

« C’était un match particulièrement intense et brutal », comme l’a rappelé Romain Ntamack en conférence de presse. « Aujourd’hui, c’était une journée assez intense : on a répété les lancements, nos circuits en attaque… et l’après-midi, on a fait un peu de contacts pour retrouver nos repères. »

Surmonter la douleur et corriger les erreurs. Contre l’Angleterre, la France a bien défendu, mais pas assez joué au rugby, comme le déplore le Toulousain. « Maintenant, on doit aussi savoir gagner avec l’attaque et pas que la défense. » Jefferson Poirot souligne de son côté les ballons perdus dans les 22 mètres. « C’est à travailler sous pression et sous fatigue dans ces zones critiques qui sont très importantes à gérer. »

Pas de relâchement mais un peu de repos

Le XV de France est concentré sur son prochain objectif, l’Italie, sans craindre le relâchement. « Je ne pense pas qu’il y en ait. J’ai senti aujourd’hui que malgré la fatigue tout le monde était prêt à travailler et mis énormément d’intensité », se satisfait Ntamack. Tellement motivé, l’ouvreur, qu’il n’a pas hésité à en faire des caisses sur la « grosse équipe d’Italie » qu’il affrontera dimanche. Ça faisait un peu plus sérieux que de rappeler que les Italiens sortent d’une humiliation contre le Pays de Galles (42-0).

Le travail, c’est bien, mais il s’agirait de ne pas sous-estimer l’importance du repos. Les Bleus ont bénéficié d’un quartier libre mercredi soir. Un petit groupe mené par Jeff Poirot et Cyrille Baille en a profité pour se faire un petit resto, tandis que Boris Palu a rejoint sa famille pour souffler ses 24 bougies. Et souffler un peu tout court, aussi.