Basket : Batum ému, Giannis et les Bucks moyens, c'était ça la NBA à Paris
BASKET•Vous étiez couchés tôt hier soir ? On vous débriefe rapido la soirée événement à l'AccorHotels ArenaThibaut Gagnepain
L'essentiel
- Voilà, la NBA est passée par Paris vendredi soir. On vous raconte ça comme si vous y étiez !
- C’était attendu, les Milwaukee Bucks ont battu les Charlotte Hornets mais ce n’était pas si facile.
- Nicolas Batum a été acclamé et s’est montré touchant en après-match. Il a beaucoup apprécié le soutien d’un public qu’on n’a pas toujours trouvé à la hauteur.
Une salle bondée, un vrai show à l’américaine tout au long du match, des dunks et pas vraiment de défense…. Ça, c’est l’article que vous vous attendiez à lire sur le premier match NBA de saison régulière à Paris. Mais ce Charlotte-Milwaukee ne s’est pas forcément passé comme ça. Allez, on vous raconte !
Les Bucks et Antetokounmpo ont souffert
Sur le papier, l’affiche était déséquilibrée entre des Bucks en pleine bourre et des Hornets dans le doute. Les « Frelons » n’avaient plus gagné depuis sept matchs et… ont bien failli mettre fin à cette piteuse série face au leader de la Conférence Est. Les partenaires de Nicolas Batum ont quasi tout rentré pendant le premier quart-temps (31-24), avant de résister jusqu’à la fin du troisième (78-78). C'est le moment qu’ont choisi les « Cerfs » pour enfin évoluer à leur niveau. « On n’a pas réussi à jouer notre basket habituel au début mais c’était mieux à la fin et on a réussi à conclure », a expliqué Giannis Antetokounmpo. Souvent salué par des "MVP, MVP, MVP" qui descendaient des gradins, le Greek Freak n’a pas non plus livré le match de sa vie. Mais il a quand même fini avec 30 points, 16 rebonds et 6 passes… et les Bucks ont signé leur 40e victoire de la saison (116-103). What else ?
Batum acclamé et touchant
A la maison, Nicolas Batum n’est pas passé inaperçu. Propulsé titulaire, le Français a eu droit d’entrée à une ovation de la part du public. Ce soutien n’a jamais cessé. « C’est formidable d’entendre scander son nom. Avoir le public qui vous aime, j’adore ! », a avoué le joueur des Hornets après la partie. « Ça m’a donné confiance. » Et un peu d’ailes, même si l’ailier n’a terminé qu’avec 5 petits points, 6 rebonds et 5 passes en 33 minutes sur le parquet. « Je suis dans mon rôle, ça plaît ou ça ne plaît pas, je crois que je vais mourir avec ça », s’est-il défendu, lui ce joueur altruiste dans un sport de statistiques. Le Normand ne semblait pas mal vivre le moment. Il était même venu avec son petit garçon en conférence de presse d’après-match. « C’est lui ma plus grande victoire. Mon premier boulot, c’est d’être papa », a-t-il dit. Touchant.
Une ambiance géniale, vraiment ?
Kyle Corver a dégainé le premier. Le match à peine terminé, le joueur des Bucks a salué le public et parlé d’une « ambiance formidable ». « J’ai joué dans beaucoup d’Arenas mais celle-là faisait partie des meilleures », a-t-il ajouté, flatteur. Un excès de politesse ? Après lui, Antetokounmpo, Bledsoe et les autres en ont remis une couche avec des mots similaires. A se demander s’ils étaient là pendant ces longs moments où l’AccorHotels Arena dormait à moitié… Il y a bien eu une ola en début de troisième quart-temps, des vrais moments de frissons, comme pendant les hymnes ou quand Michael Jordan ou Kareem-Abdul Jabbar sont apparus à l’écran, mais c’était loin d’être une soirée de folie.
Au bord du parquet, il y a aussi eu un peu de spectacle. Avec des groupies estampillées PSG et nommées Neymar, Mbappé, Icardi, Marquinhos, Thiago Silva, Verratti ou Kurzawa. « C’était fou de les voir ici. On est fans d’eux et eux aussi sont fans de nous », a apprécié Giannis Antetokounmpo. « J’espère qu’ils ont aimé. » Il vaudrait mieux, la NBA revient l’an prochain à Paris !