«MANAVA»Paris 2024 a choisi Tahiti pour accueillir les épreuves de surf aux JO

JO 2024 : Tahiti devrait accueillir les épreuves de surf, reste à attendre le feu vert du CIO

«MANAVA»Ce choix doit être validé par la commission exécutive du CIO le 8 janvier prochain
Thaiti devrait accueillir les épreuves de surf lors des JO 2024.
Thaiti devrait accueillir les épreuves de surf lors des JO 2024.  - GREGORY BOISSY / AFP
Aymeric Le Gall

A.L.G. avec AFP

Le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024 a officialisé jeudi le choix de l’île polynésienne de Tahiti pour accueillir les épreuves de surf, au détriment de trois candidatures dans le sud-ouest de la métropole et une en Bretagne.

Les épreuves de shortboard, disputées par 24 hommes et 24 femmes, auront lieu sur le site de Teahupoo, connu pour offrir l’une des vagues les plus puissantes, spectaculaires et périlleuses au monde, ont décidé les membres du conseil d’administration de Paris-2024, qui rassemble les parties prenantes des JO (Cojo, Etat, collectivités, mouvement sportif).

Ce choix doit être validé par la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), le 8 janvier. « C’est une surprise hyper agréable et la reconnaissance de notre histoire, c’est redonner ses titres de noblesse à la Polynésie où le surf a débuté », a réagi le président de la fédération tahitienne de surf, Lionel Teihotu.

Teahupoo, ça secoue

Située dans l’Océan Pacifique sud, à 15.000 km de Paris, avec un décalage horaire de douze heures, l’île polynésienne, étape du circuit pro masculin de surf, était en concurrence avec trois sites dans le sud-ouest de la métropole (Biarritz, Lacanau et Hossegor-Seignosse-Capbreton) et un en Bretagne (La Torche).

Selon le Cojo, les critères de coût financier ou d’impact environnemental ne permettaient pas de distinguer nettement les candidatures, mais « le critère sportif » a fait la différence. Teahupoo offre des garanties nettement plus fortes d’avoir une houle suffisante pour des vagues optimales durant la période estivale, a expliqué le Cojo, qui a commandé une étude à Météo France.