Football. « Le sport apporte la mixité sociale dont on a besoin », estime Sidney Govou
VIS!ONS•L’ancien international français s’investit aujourd’hui dans plusieurs associations dont les Maillons de l’espoir et DahlirAntoine Magallon
International français de foot, joueur majeur du grand Lyon des années 2000, Sidney Govou aurait pu couler une retraite tranquille à astiquer ses trophées de champion de France. Mais non. L’ex-attaquant a choisi de donner de sa personne pour aider des associations « tout au long de ma carrière j’ai reçu beaucoup de sollicitations. Mais malheureusement à chaque fois qu’on faisait appel à moi je ne pouvais pas me déplacer. Donc je me suis dit : quand je m’arrêterai, je prendrai le temps. »
Une fois sa vie de footballeur terminée, il rencontre Jeanne Kamariza et Marie José Lallart de l’association Les maillons de l’espoir. « Elles m’ont proposé de partir au Burundi pour aider des albinos (discriminés et parfois tué à cause de diverses superstitions), puis à Bukavu en République Démocratique du Congo pour rencontrer des femmes victimes de viols et les aider, par le sport, à se réinsérer dans la vie sociale. Ces premières missions m’ont marqué. Je repars d’ailleurs à Bukavu en décembre ».
En plus de ces engagements à l’international, Sidney Govou est membre de l’association Dahlir pour dispositif d’accompagnement de l’humain vers des loisirs intégrés et réguliers. « En France, et surtout dans les campagnes, les installations ne sont pas adaptées pour les personnes handicapées alors que je pense, sincèrement, que le sport peut améliorer la société. Dans le foot, on a tendance à ne voir que le mauvais côté, les bagarres, le racisme… Mais le sport apporte aussi du bien-être, de la mixité sociale et aujourd’hui on en a besoin. Ça dépasse les sexes, englobe tout le monde avec pour objectif de transmettre des vraies valeurs et ça c’est magnifique ».