Samedi 2 novembre, on n'entend qu’elle dans les tribunes du stade Sainte-Germaine du Bouscat. Comme souvent Sidonie Asseyi vit la rencontre de sa fille, Viviane, à 400 %. Alors imaginez son bonheur quand l’internationale française des Girondins finit par trouver les filets au milieu de la deuxième mi-temps.

Ce bonheur et cette joie presque quotidiens, maman Asseyi l’a partagés de longues semaines avec les Français à l’occasion de la Coupe du monde de foot l’été dernier. Elle a été la star des réseaux sociaux pendant que sa fille défendait le maillot tricolore. Samedi, elle sera bien sûr au Matmut Atlantique de Bordeaux pour voir sa fille avec l'équipe de France face à la Serbie. L’occasion pour 20 Minutes de revenir avec Viviane Asseyi sur ces derniers mois un peu mouvementés avec maman.

Comment allez-vous ?

Je vais très bien. Je suis en sélection alors ça va forcément bien (sourires).

Vous avez vécu beaucoup de choses ces derniers temps ?

Oui mais j’ai bien vécu cette période. Cela n’a été que du bonheur au final. Il y a eu plein de bonnes choses pour le football féminin avec cette Coupe du monde. C’était très important. C’était une forme de petite récompense et beaucoup de choses changent.

Comme cette soudaine célébrité de votre maman…

C’est elle la star (rires) ! Elle a toujours été comme ça. C’est sa façon de vivre la vie. Elle aime donner du plaisir, de la joie aux gens. Moi sans elle, je ne serais pas où je suis. Je suis fière d’elle ! J’ai reçu tellement de messages…

Justement comme a-t-elle vécu ce moment ?

Elle était un peu choquée, elle ne pensait pas que cela allait prendre autant d’ampleur au fil des jours. Elle n’est pas sur les réseaux sociaux donc on lui montrait souvent ce qu’il se passait et tous les beaux messages reçus.

Quand on n’est pas habituée, ça ne perturbe pas trop ?

Franchement pendant la Coupe du monde, j’étais vraiment dans ma bulle même si je suivais un peu ça. Je le vivais vraiment bien. Il suffit d’être bien entourée car bien sûr, vous êtes pas mal sollicitée sur le moment.

Dernièrement, vous semblez retrouver votre meilleure forme ?

Ce n’était pas évident la transition et le retour en club. Je n’ai pas eu beaucoup de vacances, il y a la fatigue. On avait aussi beaucoup donné pendant cette Coupe du monde.

Ce match à Bordeaux avec le maillot bleu est forcément un peu particulier…

Je suis très contente de pouvoir jouer à la maison. J’ai vraiment hâte d’y être même si je ne sais pas encore si je jouerais. C’est une grande fierté et on espère avoir un stade bien rempli. Bon, le stade est vraiment très grand (sourires) mais le football féminin grandit et c’est déjà pas mal tout ce qu’il se passe depuis quelque temps.