FOOTBALL«Peut-être que c’était notre destin»... Julien Stéphan libéré, délivré

Stade Rennais : « Peut-être que c’était notre destin »... Julien Stéphan libéré, délivré après la victoire face à Toulouse

FOOTBALLLes joueurs rennais ont sauté dans les bras de leur coach après le premier but de Niang dimanche
Au Roazhon Park, Camille Allain

Au Roazhon Park, Camille Allain

L'essentiel

  • Les Rennais ont emporté un match importantissime dimanche face à Toulouse.
  • Après le premier but de Mbaye Niang, les joueurs ont sauté dans les bras de leur entraîneur.
  • Pour Julien Stéphan, cette victoire va peut-être changer le visage de son équipe.

Sans victoire depuis le 25 août, le Stade Rennais s’est imposé au bout du suspense dimanche face à Toulouse. D’abord séduisants et cruellement réalistes avec deux buts en six minutes, les hommes de Julien Stéphan se sont ensuite fait peur en concédant deux buts. Grâce à un but dans le temps additionnel du tout jeune Yann Gboho, les Bretons empochent les trois points et réintègrent le top 10.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Très incisifs en début de match, les Rennais se sont tous rués vers leur banc après le but rapide de Mbaye Niang, qui a sauté dans les bras de Julien Stéphan. Tout un symbole quand certains annonçaient un entraîneur fragilisé. « C’était une période difficile. C’était un moment de communion que l’on voulait fêter tous ensemble. Ça prouve que le groupe vit bien et qu’il n’y a aucun problème en interne », a résumé le buteur après le match.

« C’est un soulagement »

En conférence de presse, son coach Julien Stéphan est également apparu soulagé après un nouveau match dingue. « C’est un soulagement, elle nous manquait cette victoire. Il y a beaucoup de joie, renforcée par le scénario assez incroyable. Mais est-ce que ça pouvait en être autrement de sortir de cette série-là ? Peut-être que c’était notre destin ».

Les Rennais ont pourtant joué à se faire peur, trois jours après son match fou à 9 contre 11 perdu face à Cluj jeudi soir. « On a fait une entame de match canon. Je pense qu’on a été portés par l’euphorie et l’énergie que nous a donnée le public jeudi. On avait encore ça dans les têtes et dans les corps », analysait Julien Stéphan.

Pour le jeune coach, « ces trois jours seront très importants dans la construction de ce groupe ». Jeudi soir, ovationné par le public malgré la défaite, l’entraîneur avait parlé d’un « acte fondateur ». Ses joueurs lui ont donné raison.