Un doublé. C’est la réalisation de Kasper Dolberg avec sa sélection nationale danoise, lors d’un match amical la semaine dernière contre le Luxembourg. Deux buts, c’est aussi les statistiques de l’international depuis son arrivée à l’ OGC Nice. En deux mois, Kasper Dolberg a envoyé deux ballons au fond des filets et a été l’auteur d’une passe décisive. Des débuts mitigés ?

« Le choix de départ est bon, estime Kévin Diaz, ancien joueur aux Pays-Bas et consultant pour RMC Sport. La Ligue 1 pour les étrangers, et particulièrement pour les joueurs offensifs, n’est pas un championnat dans lequel il est facile de s’adapter. » Du temps, c’est également ce que demande Patrick Vieira : les recrues « ont un talent énorme, mais il faut leur laisser du temps pour travailler et mettre ce talent au service du collectif », expliquait-il en septembre.

« Il a besoin d’un collectif autour de lui »

Patience donc. Il faut que Dolberg s’adapte à cette nouvelle vie sur la Côte d’Azur et au jeu de l’OGC Nice. « A l’Ajax, tout était tourné vers l’attaque. A Nice, il doit jouer un peu plus loin du but car ce n’est pas une équipe qui domine tous ses matchs, analyse Jean-Paul Rison, journaliste à FOX Sports. Mais avec son talent et sa vitesse, il brillera en contre-attaque. C’est un avant-centre très complet, rapide, fort de la tête, intelligent dans le positionnement et adroit des deux pieds. Une de ses principales capacités, c’est qu’il ne semble jamais impressionné. Que ce soit des défenseurs solides, des atmosphères hostiles, il arrive toujours à marquer malgré les circonstances. »

Mais, déstabilisé, Dolberg a pu l’être lors du vol de sa montre par l’un de ses coéquipiers, au sein même du vestiaire niçois. De quoi peut-être impacter ses performances… « Il peut se procurer des occasions seul, mais il a besoin d’un collectif autour de lui, pointe Kévin Diaz. C’est un joueur qui va réussir à marquer si le collectif arrive à avoir moins de déchet. » Une équipe autour d’un homme, pour enfin être efficace en attaque.