BASKETLyon Asvel Féminin débute en Euroligue, Tony Parker vise déjà le Final Four

« Petit Poucet » ou candidate au Final Four, comment Lyon Asvel Féminin aborde-t-elle l’Euroligue ?

BASKETChampion de France pour la première fois de son histoire en mai, Lyon Asvel Féminin va découvrir l'Euroligue ce mercredi (18 heures) chez un grand favori de l'épreuve, les Russes de Koursk
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L'essentiel

  • Lyon Asvel Féminin va disputer son premier match d’Euroligue ce mercredi (18 heures) à Koursk (Russie).
  • Galvanisées par les grandes ambitions de leur président Tony Parker, qui vise déjà le Final Four, les Lyonnaises débarquent sans complexe dans la plus prestigieuse compétition européenne.
  • Renforcées par les arrivées de Marine Johannès et Helena Ciak, elles ne font pas vraiment figure de Petit Poucet en Euroligue.

«Je dis tout le temps aux filles que ce n’est que le début. On ne va pas se cacher : il faut défendre notre titre de championnes de France et on va essayer d’attraper le Final Four en Euroligue. » Ne comptez jamais sur Tony Parker pour user de la langue de bois au moment de définir des objectifs d’avant-saison. Le 2 octobre, à l’occasion de l’annonce du naming jusqu’en 2023 de son club de Lyon Asvel Féminin avec la société lyonnaise LDLC (comme l’équipe masculine), l’ancien meneur de jeu des Spurs a surpris tout le monde.

Présidente déléguée du club lyonnais, Marie-Sophie Obama a tenu à nuancer cette perspective européenne, qui commence pour ses joueuses ce mercredi (18 heures) à Koursk (Russie), finaliste de la dernière édition et encore l’un des grands favoris cette saison. « Tony voit toujours très très grand, mais raisonnablement, pour notre première aventure en Euroligue, on a envie de se qualifier en quarts de finale », indique la dirigeante de Lyon Asvel Féminin.

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« Avec Tony, ça va tellement vite qu’il faut s’adapter »

Le champion de France en titre s’est donné les moyens de prétendre au Top 8, en conservant ses sept joueuses majeures de la saison passée (plus l'arrière Lidija Turcinovic, de retour après une longue blessure au genou) et en recrutant deux internationales dominantes en LFB, Marine Johannès (Bourges) et Helena Ciak (Montpellier). De quoi réjouir l’entraîneur Valéry Demory, même si son équipe reste sur un revers en championnat à Montpellier (72-58) et qu’il sera privé de l’ailière américaine Alysha Clark (ischio-jambier) jusqu’en novembre.

« Avec Tony, ça va tellement vite qu’il faut s’adapter, sourit l’ex-coach de Montpellier. Je n’avais jamais connu ça dans le basket féminin, ça me booste et il faut s’interdire de ne pas rêver. Mon grand rêve, c’est d’être champion d’Europe un jour. » Un rêve qui pourrait être envisagé dès la première campagne européenne dans l’histoire du club ?

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« Impatientes et fières de jouer cette compétition à Mado Bonnet »

« Oui, on rêve de remporter un jour cette Euroligue comme Bourges et Valenciennes ont pu le faire il y a longtemps [cinq titres pour le basket français de 1997 à 2004], confie Marie-Sophie Obama. Mais l'un de nos adversaires en poules comme Schio (Italie) propose des salaires qui sont quasiment le double des nôtres. Même s’il y a moins de disparité que chez les garçons, on est un Petit Poucet en Euroligue. » Un « Petit Poucet » qui vient de rattraper Bourges en présentant 3,5 millions d’euros de budget, et qui n’affiche pas le moindre complexe.

« Si on rentre sur le terrain en se disant qu’on a face à nous une grosse équipe européenne, ce n’est pas la peine, lance la capitaine Paoline Salagnac. Tous les matchs d’Euroligue seront d’intenses combats et c’est important d’avoir un groupe étoffé cette saison. Nous sommes toutes impatientes et fières de jouer cette compétition à Mado Bonnet. » Et les garçons de l’Asvel, qui ont créé la sensation en battant les deux géants grecs de l’Olympiakos et du Panathinaïkos, ont ouvert la voie de l’exploit.