FOOTBALLIkoné le scénariste, le «bilan carré» de Giroud... C'était France-Albanie

France-Albanie : Ikoné le scénariste, Giroud et son « bilan carré », Lloris un peu dég’… Les petites histoires d’après-match

FOOTBALLÇa se passe comme ça, dans la zone mixte du Stade de France
Au Stade de France, Nicolas Camus

Au Stade de France, Nicolas Camus

L'essentiel

  • L'équipe de France a battu l'Albanie (4-1), samedi soir, en match de qualification à l'Euro 2020.
  • Après la rencontre, comme d'habitude, les Bleus sont venus répondre aux questions des journalistes en zone mixte.
  • Entre Ikoné, Giroud et Lloris, il y a quelques bons moments à garder de ce débrief.

Le match contre Andorre ayant lieu dès mardi, les Bleus n’ont pas mis bien longtemps à débarquer en zone mixte, samedi, après leur nette victoire contre l'Albanie (4-1). Le service après-vente a été à l’image de leur prestation : efficace, avec des fondamentaux bien maîtrisés, agrémentés de quelques moments singuliers pour relever le tout. On en retiendra trois, qu’on va tenter de vous faire vivre du mieux possible.

  • Jonathan Ikoné, le cinéphile

On l’avait vu jeudi à Clairefontaine, tout intimidé pour sa première conférence de presse dans la peau d’un international A. Il l’avait avoué sans problème, ce moment le stressait beaucoup. Le désormais ex-Espoir avait également dit qu’il n’avait pas très bien dormi la première nuit au Château, parce qu’il se faisait « beaucoup de films » sur ses premiers pas avec les grands.

De retour devant les médias après cette grande première très réussie – un but après seulement huit minutes chez les Bleus –, Ikoné était toujours moyennement à l’aise, mais ça ne l’a pas empêché d’avoir de la suite dans les idées. « Dans mon film, il y avait un but. On peut dire qu’il s’est bien déroulé, a-t-il raconté en souriant. Je ne pouvais pas rêver mieux, je ne vais jamais oublier cette soirée. » Avant de le quitter, un collègue lui a demandé la suite de son film. Réponse du tac au tac : « Pour l’instant, c’est Andorre. Pourquoi pas encore entrer en jeu et en mettre un deuxième. J’espère que le film va se transformer en série ! Bon, pour l’instant il n’y a eu qu’un épisode, on va voir pour la suite. » Très bonne répartie, pour quelqu’un qui dit ne pas aimer ça.

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  • Oliver Giroud, le géomètre

Dans un match où ce sont surtout les habituels remplaçants qui ont brillé, lui a quand même su marquer son petit but. Comme d’habitude, surtout au Stade de France, où il reste sur huit buts lors des neuf derniers matchs. Olivier Giroud résiste à tout, et le voilà maintenant à 36 réalisations en 92 sélections. « C’est carré », lui dit un confrère en le lançant sur son bilan. « Oui, c’est bien, c’est pas rond encore, mais c’est… carré, si vous voulez », répond l’attaquant de Chelsea, avec le regard de celui qui ne sait pas trop où il va. Mais comme toujours, il retombe vite sur ses pieds. « Moi, mon objectif est d’essayer de rejoindre Michel Platini [41 buts], et surtout d’atteindre les 100 sélections. C’est bien de toujours se fixer des objectifs, pour ne pas se reposer sur ses lauriers. »

On retiendra également du passage de Giroud son explication sur l’occasion à la fin du premier quart d’heure, quand il tente de remettre le ballon de la tête à Griezmann alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il le smashe dans le but. Il tente un truc, et puis en fait il se rend compte que mieux vaut tout avouer : « On croirait que je suis plus dans l’axe du but, mais je suis décalé, il y a le gardien qui revient vers son poteau, il y a le défenseur qui revient aussi et puis le ballon est en cloche, pas tendu, donc j’estime que la meilleure solution est de la mettre en retrait à Antoine qui est tout seul. Mais là aussi je ne fais pas le bon geste… Nan, j’ai tout foiré là… Je me suis un peu précipité. »

  • Hugo Lloris, le frustré

On finira par le seul joueur qui avait un peu le seum, même s’il était évidemment très heureux de la victoire. Après avoir passé 90 minutes à s’ennuyer ferme seul dans sa surface, cap'tain Hugo a concédé un penalty pour une sortie mal négociée face à Cikalleshi, qu’il n’a pu stopper ensuite. Un poil rageant, non ? Surtout que le contact ne semble pas si évident. « C’est un penalty sûrement un peu généreux », a jugé le gardien des Bleus. Une phrase que l’on pourrait traduire par : « Mais y’avait rien du tout, à quoi ça sert d’enlever ses mains pour montrer qu’on ne touche pas le mec si l’arbitre siffle quand même ? »

Si, si, à l’échelle de Lloris, ça voulait dire ça. Mais bon, ce péno ne va pas l’empêcher de dormir. « Des matchs comme ça, j’en ai joué pas mal… C’est comme ça la vie de gardien. » Si votre enfant vous demande un jour de lui acheter des gants, fuyez.