Coupe du monde féminine: On a essayé de trouver le futur adversaire de la France (quel bazar)
FOOTBALL•Spoiler : on n'a pas trouvéG.B.
Ca y est, l’équipe de France est qualifiée pour les huitièmes. Les Bleues ont battu le Nigeria (1-0), lundi, et ont confirmé leur première place. Coup de chance, avec cette première place, les Françaises échappent aux deuxièmes et auront droit à l’un des troisièmes, dimanche soir : les bénéfices d’une compèt’ à 24.
Pour savoir qui affronter, on aurait pu se dire que ça allait être simple : la France prend le plus mauvais des meilleurs troisièmes avec la méthode dite « méthode de Platoche ». On est à la maison, au fond.
Sauf que comme à l’Euro 2016, la FIFA s’est demandé pourquoi faire simple quand elle pouvait faire compliqué. Et on se retrouve donc avec ce tableau (que l’on appellera cordialement le tableau de la mort©).
La France ayant fini à la première place du groupe A (ça c’est bon, on n’y touche plus) et comme tous les groupes peuvent encore qualifier leur meilleur troisième, les Bleues se trouvent dans la configuration suivante :
9 chances sur 15 (60 % de chances pour ceux qui ont eu leur brevet de maths) de chances d’affronter le troisième du groupe C (au choix : Italie, Brésil, Australie ou Jamaïque).
3 chances sur 15 (20 % de chances, merci à ceux qui suivent) d’affronter le troisième du groupe D (au choix : Japon, Argentine ou Écosse).
3 chances sur 15 (20 % de chances, ça va, c’est simple, c’est comme au-dessus) d’affronter le troisième du groupe E (au choix : Cameroun ou Nouvelle-Zélande).
Les probas, c’est ma grande passion
Mais on vous connaît, les minutos. Vous voulez des prédictions, savoir qui les Bleues vont taper avant d’aller jouer le quart de leur vie contre les Américaines.
Donc on a creusé, et on a décidé de se fier au modèle de FiveThirtyEight qui donne les chances de chaque équipe de s’imposer lors des derniers matchs de poule.
Quand on a fait nos calculs, on était content. Jusqu’au moment où on a compris que FiveThirtyEight ne donnait pas les scores.
Résultat, on se trouve avec deux problèmes.
Trois équipes à égalité dans le groupe C : Italie, Brésil et Australie à égalité avec six points chacunes, et impossible de savoir qui finit devant l’autre à la différence de buts.
Des équipes à égalité de points dans le classement du meilleur troisième : Les troisièmes des groupes A, D, E et F ont tous trois points (et on ne connaît pas leur différence).
1. Australie (6 points)
2. Chine (4 points)
3. Nigeria, Écosse, Nouvelle-Zélande, Chili (3 points).
Et ça, c’est pas du tout pratique.
Un début de presque réponse
On vous voit devant votre ordinateur : « OH C’EST LA PANIQUE, ON SAURA JAMAIS QUI ON VA PRENDRE AVANT LA FIN DES POULES ».
Ce à quoi on vous répondrait : « TOUT A FAIT, MAIS C’EST PAS UNE RAISON POUR CRIER. »
Donc, calmons-nous 30 secondes. Parce que d’accord, c’est pas simple, et on n’aura pas de réponse précise (en même temps, on s’appuie sur un modèle théorique…) mais grâce au tableau de la mort©, on peut déjà avancer un petit peu. Puisque les troisièmes des groupes B et C seraient qualifiés, on peut juste garder ces combinaisons-là et virer les autres.
Et les Bleues se retrouvent donc avec :
5 chances sur 6 (83 % de chances, merci à ceux qui suivent) de prendre Italie, Brésil ou Australie.
1 chance sur 6 (17 % de chances) d'affronter la Nouvelle-Zélande.
C’est déjà mieux non ? Comment ça « non » ?