FOOTBALLCeferin dénonce «l'ingérence politique» de Macron sur la réforme de la C1

Ceferin dénonce «l'ingérence politique» de Macron sur la réforme de la Ligue des champions

FOOTBALLLe président français a annoncé très clairement son soutien à Noël Le Graët, qui est contre cette réforme
Alexandre Ceferin, le président de l'UEFA, lors de la finale de la Ligue des champions.
Alexandre Ceferin, le président de l'UEFA, lors de la finale de la Ligue des champions.  - Michael Zemanek/BPI/REX/SIPA
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

«C'est une ingérence politique dans le sport. Ce n'est pas approprié», a déclaré mercredi le président de l'UEFA Aleksander Ceferin, en réponse aux propos d'Emmanuel Macron, qui s'était prononcé mardi contre la réforme controversée de la Ligue des champions, compétition organisée sous l'égide de l'instance européenne.

«Il est impoli d'aller (voir l'équipe de France) avant la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde féminine, et de parler complètement d'autres sujets, a déploré le président de l'UEFA, en marge du 69e Congrès de la Fifa à Paris. Mais ce n'est pas notre problème. Et bien sûr, aucune ingérence politique n'influera» sur le projet en cours.

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Le président de la République française, venu à Clairefontaine mardi pour rencontrer les Bleues à trois jours du match d'ouverture du Mondial 2019, avait dit soutenir «totalement» le patron de la Fédération française de football, Noël Le Graët, «pour aller contre la réforme prévue à l'UEFA».

«Il faut défendre le modèle qui est le nôtre, nos clubs... Je ne pense pas que c'est une bonne idée de sacrifier au bénéfice de quelques-uns au niveau européen la viabilité de notre modèle», avait déclaré le chef de l'État.

«Défendre le modèle français»

La réforme de la C1 prévue à partir de 2024, qui pourrait prendre les contours d'une ligue quasi-fermée, a suscité une levée de boucliers de la part des Ligues organisatrices des championnats. Même le président de l'UEFA a pris ses distances avec le projet porté par la puissante Association européenne des clubs (ECA).

«On a souvent dénoncé le fait qu'il y avait beaucoup, beaucoup d'argent dans le foot masculin. On a su malgré tout défendre beaucoup de clubs. Je suis à ses côtés (de Noël Le Graët), pour défendre le modèle français et éviter que ces réformes ne conduisent au pire», avait poursuivi Emmanuel Macron.