Barrage: Dijon ou l'histoire du grand miraculé de la saison en Ligue 1
FOOTBALL•Le club bourguignon s’est maintenu dimanche en Ligue 1 en s’imposant lors du barrage retour face au RC Lens (3-1)François Launay
L'essentiel
- Le club bourguignon a sauvé sa peau de justesse en Ligue 1.
- Dijon s’est maintenu dans l’élite grâce à un incroyable alignement des planètes et à une multiplication de miracles en fin de saison.
On ne sait pas si les Dijonnais aiment jouer au loto mais ils devraient s’y mettre. Vainqueur dimanche de son barrage face au RC Lens (3-1), Dijon a gagné le droit de rester en Ligue 1 la saison prochaine. Une issue qui semblait pourtant encore impossible il y a un mois quand le club végétait à l’avant-dernière place du championnat à trois journées de la fin.
« On a réussi notre mission même si ça a été fait dans la douleur. On a douté, on a même eu très peur, on a même parfois perdu confiance. Avec le maintien, on efface tout et on oublie tout mais ça a été très dur », reconnaît Antoine Kombouaré, l’entraîneur d’un club qui, malgré 34 points et 22 défaites au compteur, restera dans l’élite l’an prochain.
Un incroyable enchaînement de miracles
Pour en arriver là, il aura fallu un incroyable enchaînement de miracles. Le premier est arrivé le 11 mai quand le Sud-Coréen Kwon a inscrit à la dernière seconde le but d’une victoire ultra-précieuse face à Strasbourg (2-1). Le deuxième miracle s’est produit le 25 mai lors de la dernière journée de Ligue 1.
Mené au score par Toulouse, le DFCO a renversé la tendance (2-1) et a profité de la défaite inattendue de Caen à domicile (0-1) contre Bordeaux pour décrocher les barrages sur le fil. Enfin, il a fallu deux énormes erreurs de Vachoux, le gardien du RC Lens, pour que Dijon remporte le barrage et sauve sa peau en Ligue 1.
« L’équivalent d’un titre de champion »
« Je n’aime pas le mot miracle car dans la vie, on a toujours ce qu’on mérite. Quand vous vous sauvez, c’est parce que vous avez fait ce qu’il faut. Mais on est passé par un trou de souris, par la toute petite porte. On est allé au bout du bout C’est l’équivalent d’un titre de champion de France pour moi », se réjouit Kombouaré.
Un coach dijonnais qui peut aussi pousser un ouf de soulagement à titre personnel. Viré de Guingamp en novembre pour manque de résultats, l’entraîneur a failli connaître une nouvelle désillusion qui aurait fait tâche sur son CV. Mais il était dit que cette saison, Dijon serait épargné par le sort. Il ne reste plus qu’à programmer un stage d’avant-saison à Lourdes pour rester sur cette lancée.