TENNISIci c'est Parry! A 16 ans à peine, la jeune Française crée la sensation

Roland-Garros : Ici c’est Parry ! A 16 ans à peine, la Française Diane Parry crée une énorme sensation

TENNISA 16 ans, Diane Parry a fait honneur à sa wild card en dominant la Biélorusse Vera Lapko au premier tour du tournoi
Nicolas Stival

Nicolas Stival

L'essentiel

  • La jeune Diane Parry (16 ans) s’est qualifiée pour le second tour de Roland-Garros
  • La Française est chez elle porte d’Auteuil, puisqu’elle a grandi à Boulogne-Billancourt et s’entraîne au CNE de la FFT, juste à côté.
  • Derrière son discours très posé, elle ne cache pas ses ambitions.

A Roland-Garros,

Ce lundi avait très mal commencé pour les Françaises à Roland-Garros, avec les éliminations sèches d'Alizé Cornet et Pauline Parmentier. Et puis, l’éclaircie, inespérée, est venue du petit court 8, par la grâce d’une « gamine » de 16 ans, 457e joueuse mondiale. Bénéficiaire d’une wild-card, Diane Parry a joliment sorti la Biélorusse Vera Lapko (20 ans, 102e) en deux manches (6-2, 6-4). « J'y suis allé le plus cool possible », a lâché la droitière au revers à une main, plus jeune Française à gagner un match à Roland depuis… Cornet (15 ans) en 2005.

Parry n’est pas une inconnue porte d'Auteuil. D’abord, parce qu’elle avait déjà réussi un joli coup l’an dernier, au premier tour des qualifs, en éliminant la Croate Jana Fett (109e) avant de caler dans la foulée.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Ensuite, parce qu’elle évolue – vraiment – à domicile. « Je suis un peu comme chez moi ici », sourit l’adolescente, d’une étonnante maturité face à la meute de journalistes venue recueillir sa bonne parole, sous le regard attentif de son agent.

Parry habite à Boulogne-Billancourt – son école primaire avait vue sur les courts de Roland – et fréquente le CNE (Centre national d’entraînement) de la FFT, joliment posé entre le nouveau court Simonne-Mathieu et le périph. « D’ordinaire, je viens en trottinette, mais là, c’est ma mère qui m’a amenée en voiture. »

Ses rêves ? « Gagner un Grand Chelem, jouer en Fed Cup »

Après le tournoi, la jeune fille préparera Wimbledon… chez les juniors. Et plus tard ? « Des rêves, bien sûr que j’en ai. Gagner un Grand Chelem, jouer en Fed Cup… Je vais tout faire pour les réaliser. » Mais bien avant ça, il y a un deuxième tour à jouer, face à la Belge Elise Mertens ou la Slovène Tamara Zidansek.