RUGBYLa FFR condamnée à verser plus d'un million d'euros à Guy Novès

La FFR condamnée à verser plus d'un million d'euros de dommages et intérêts à Guy Novès

RUGBYLe tribunal des prud’hommes de Toulouse a rendu son arbitrage dans le conflit qui oppose la Fédération française de rugby et l’ex-sélectionneur Guy Novès. La FFR va devoir lui verser plus d'un million d'euros de dommages et intérêts
Guy Novès, à la sortie des Prud'hommes, le 8 avril 2019. La FFR a été condamnée à lui verser plus d'un million d'euros.
Guy Novès, à la sortie des Prud'hommes, le 8 avril 2019. La FFR a été condamnée à lui verser plus d'un million d'euros. - N. Stival / 20 Minutes
Nicolas Stival

Nicolas Stival

Le tribunal des prud’hommes de Toulouse a rendu sa décision ce lundi, dans l’affaire qui oppose Guy Novès à la Fédération française de rugby (FFR). L’ancien sélectionneur du XV de France, viré le 27 décembre 2017, va percevoir plus d’un million d’euros de dommages et intérêts.

La FFR a en effet été condamnée à payer 1,008 million d’euros par les juges prud’homaux, dont 720.000 euros pour « rupture anticipée abusive du CDD sans faute grave ». Les juges n’ont, en revanche, pas retenu l’existence d’un « harcèlement moral ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Le Toulousain, qui a dirigé les Bleus pendant 21 matchs (7 victoires, 13 défaites, un nul) avant son éviction, réclamait 2,9 millions d’euros à la FFR. Une somme qui comprenait les salaires qu’il aurait dû toucher jusqu’à la fin de son contrat qui courait jusqu’à la Coupe du monde au Japon (du 20 septembre au 2 novembre 2019), mais aussi les heures supplémentaires requises pour le visionnage des matchs.

Guy Novès, le 8 avril au tribunal des Prud'hommes.
Guy Novès, le 8 avril au tribunal des Prud'hommes. - N. Stival / 20 Minutes

La FFR, qui avait demandé la requalification du contrat de Guy Novès de CDD en CDI et la reconnaissance d’une « faute grave », a été déboutée. La décision de faire appel n'est pas encore prise, selon son avocat, interrogé par l'AFP. « Le délai est d’un mois, a déclaré Me Joseph Aguera. On a le temps de réfléchir. »