FOOTBALLLe Graët n'a pas pu discuter avec Rabiot à cause de la mère du joueur

Equipe de France: Le Graët raconte comment il n'a pas pu discuter avec Rabiot à cause de sa mère

FOOTBALLVéronique Rabiot voulait absolument assister à l'entretien, explique le patron de la FFF
Nicolas Camus

N.C.

Il n’y a pas qu’avec le PSG que la famille Rabiot a du mal à s’entendre. Alors que le milieu de terrain est actuellement mis à pied par son club, le patron de la FFF Noël Le Graët est revenu ce jeudi sur ses difficultés à communiquer avec le joueur à la suite de son refus d'intégrer la liste des réservistes pour la Coupe du monde, l’été dernier. La faute à sa maman et conseillère, Véronique.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« J’ai sollicité Adrien Rabiot pour qu’il vienne s’expliquer dans mon bureau, et c’est Madame Rabiot qui a répondu en disant qu’elle voulait venir d’abord elle toute seule au rendez-vous. Je lui ai dit qu’il n’en était pas question, même en rêve, explique Le Graët dans L'Equipe. Il y a eu ensuite un deuxième contact, où elle nous a indiqué, cette fois-ci, qu’elle viendrait avec son fils. Ce n’était pas ce que je souhaitais, donc il n’y a pas eu de rendez-vous. »

Le lien n’est donc pas près d’être renoué entre Adrien Rabiot et l'équipe de France. Même s’il a d’autres problèmes à régler avant de penser à nouveau aux Bleus, le joueur devra vraiment cravacher pour revenir dans les petits papiers de Didier Deschamps. Si jamais c’est envisageable, d’ailleurs, le sélectionneur n’étant pas homme à pardonner facilement après un tel coup. « Avoir cette attitude et cette décision, non ! », avait-il tonné en décembre dernier en conférence de presse. « Je voulais lui dire qu’il était trop jeune pour se fâcher avec l’équipe de France. Mais cela n’a pas pu se faire et c’est dommage », conclut Le Graët.