Stade Rennais-Betis: Déçus mais pas abattus, les Bretons croient toujours l’exploit possible
FOOTBALL•Rennes a concédé jeudi le match nul sur son terrain face au Betis Séville, en position de force avant le match retour dans une semaineJérôme Gicquel
L'essentiel
- Le Stade Rennais a concédé le match nul sur son terrain jeudi face au Betis Séville (3-3) en 16e de finale de la Ligue Europa.
- Le match retour s’annonce très compliqué la semaine prochaine en Andalousie.
- Les joueurs et le staff rennais croient toujours la qualification possible.
Déception, frustration, regrets. Ces mots ont tourné en boucle jeudi soir dans la bouche des Rennais à l’issue du match nul concédé contre le Betis (3-3). Punis en toute fin de rencontre par le virevoltant Diego Lainez, l’issue du match est cruelle pour les Bretons, qui ont mené deux fois par deux buts d’écart.
Mais la machine sévillane s’est mise en marche progressivement au fil des minutes, confisquant le ballon comme cela était attendu (près de 75 % de possession de balle…). « On savait que c’était une équipe qui aimait bien avoir le ballon. On s’était préparé à faire des efforts mais on a un peu pêché physiquement sur la fin », a indiqué le milieu de terrain Benjamin Bourigeaud.
Seulement 14 % de chance de qualification
Buteur sur penalty, Hatem Ben Arfa regrette, lui, que son équipe n’ait « pas réussi à garder le ballon en seconde mi-temps », les obligeant « à beaucoup courir ». Même frustration chez le coach Julien Stéphan. « On n’a pas réussi à ressortir le ballon proprement, pas assez pour nous accorder des temps de possession dans leur camp », a-t-il estimé.
Même s’il est plutôt logique, ce match nul place le Stade Rennais dans une situation délicate avant un déplacement en terre andalouse qui s’annonce bouillant la semaine prochaine. Les statistiques ne parlent pas d’ailleurs en faveur des Bretons avec seulement 14 % de chance de qualification.
Pour Ben Arfa, ce sera du 50-50
Malgré cela, les joueurs croient toujours l’exploit possible jeudi au stade Benito Villamarin. « On a été capable de leur mettre trois buts et de les mettre en difficulté donc on doit rester optimiste », assure Clément Grenier, qui a déjà une petite idée derrière la tête. « Ils vont nous laisser des espaces car c’est une équipe joueuse et qu’ils ne savent pas faire autrement. A nous de savoir en profiter ».
Le plus optimiste de la bande s’appelle Hatem Ben Arfa. Pour l’ancien joueur parisien, l’égalisation arrachée sur le fil par le Betis serait même « un mal pour un bien ». « Cela va nous obliger à être plus conquérant, quitte à perdre 5-0. Mais la partie n’est pas terminée, ce sera du 50-50 au retour », assure HBA, décidément bien plus confiant que les observateurs.