FOOTBALLKimpembe en feu, le discours de Thiago... C'était l'après grosse victoire

Manchester United-PSG : Kimpembe en feu, le discours de Thiago Silva… C'était la zone mixte d'après grosse victoire

FOOTBALLLes Parisiens se sont montrés fiers d'eux mais ont bien pris soin de ne pas en rajouter après ce match aller
Nicolas Camus

Nicolas Camus

L'essentiel

  • Le PSG a battu Manchester United à Old Trafford (0-2) en 8e de finale aller de la Ligue des champions.
  • Après la rencontre, les Parisiens étaient très fiers d'eux, évidemment, mais ont bien fait attention à ne pas verser dans l'euphorie.
  • Seul Kimpembe n'a pas caché sa joie, mais il avait le droit : il a marqué à Old Trafford son premier but chez les professionnels.

De notre envoyé spécial à Manchester,

Après les avoir attendus une bonne demi-heure dans les courants d’air d’un exigu couloir d’Old Trafford, on pensait voir arriver les Parisiens tout sourire pour répondre à nos questions. C’est qu’on ne gagne pas tous les jours 2-0 à Manchester United en phase finale de Ligue des champions, tout de même. Oui, mais on n’est pas non plus éliminés tous les jours après avoir gagné 4-0 à l’aller (si vous voyez ce qu’on veut dire), alors pour une sombre histoire de chats échaudés et d’eau froide, les joueurs du PSG sont arrivés la tête haute mais le visage plutôt fermé de ceux qui savent que rien n’est fait.

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Tous, du président Al-Khelaïfi à Marquinhos, y ont été de leur couplet sur le fait « qu’on n’a joué que 90 minutes », qu’il « reste un deuxième mi-temps chez nous » et qu’il « ne faut pas penser que c’est gagné ». On retiendra particulièrement les mots de Thiago Silva, qui a été le premier à rappeler l’évidence dans le vestiaire.

« Je n’ai pas l’habitude de parler à la fin des matchs, parce que j’ai encore la tête chaude, a raconté le capitaine parisien avec ses mots à lui. Mais ce soir, c’était important de le faire. 2-0, les gens vont dire que c’est déjà fini, que ça va être facile. Mais nous on joue au foot, on sait que c’est pas facile du tout. Il faut jouer le deuxième match comme le premier, oublier ce qu’il s’est passé ce soir. »

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Pas totalement quand même, si on peut se permettre, mais on voit bien l’idée. Dans le style climatiseur, mention spéciale à Julian Draxler, dont on a bien aimé la réponse quand il lui a été demandé si, quand même, gagner à Old Trafford c’était pas un truc de fou. « Ça reste un match de foot, a répondu le milieu allemand, le regard perçant. Il faut gagner dans tous les stades si tu veux remporter quelque chose d’important. »

Voilà qui ressemble à un discours de grande équipe. Quelques minutes plus tard, après raté les trois quarts des réponses de Marquinhos parce qu’il s’était caché dans un coin, on aperçoit Presnel Kimpembe débarquer. Lui ne peut pas s’empêcher de sourire. On lui en aurait voulu du contraire. A 23 ans, il a choisi son moment pour planter son premier but chez les professionnels. Ses réponses sont à la fois drôles et émouvantes. On vous met ça tel quel :

— Presnel, ça fait quoi de marquer son premier but en pro ?

— J’ai pas les mots. Sérieux, c’est fou, c’est incroyable, surtout dans un stade pareil, avec une ambiance pareille, devant notre kop… J’ai pas l’habitude, je ne connaissais pas cette sensation, je la ressens ce soir et avec la victoire au bout, c’est le plus important.

— C’est un geste d’attaquant, ce que vous avez fait là ?

— Ah oui, mais un pas facile hein ! T’as vu un peu le moment là avec le pied c’était aaaaah (il mime sa reprise). Nan, je rigole, plat du pied, sécurité. Mon premier but en professionnel, j’en suis très fier.

— Vous l’aviez travaillé, ce mouvement sur coup de pied arrêté ?

— Instinct, instinct… L’instinct du buteur, frère !

Allez hop, terminé. Dani Alves a profité de l’attroupement pour se carapater, après avoir passé un bon moment avec les télés espagnoles, qui voulaient savoir comment va Neymar. Kimpembe part rejoindre le bus, où on l’attend pour mettre la musique. Le DJ officiel du groupe sera plus que jamais le roi de la soirée.