L'effet Mauresmo est incroyable. Plus qu'à la peine en 2018, Lucas Pouille revit depuis qu'il est passé sous la coupe d'Amélie Mauresmo, coach faiseuse de miracles. Une demi-finale de Grand Chelem à l'Open d'Australie totalement inattendue mais tout sauf immérité, au terme d'uen victorie face au Canadien Milos Raonic en quatre manches.

Interrogé sur le court par John McEnroe lors de l'interview d'après-match, Pouille a rendu un hommage vibrant à Amélie Mauresmo. Lancé par l'ancienne gloire anglaise sur le fait que maintenant, de nombreux tennisman allait engager une femme comme coach, Pouille répond du tac au tac: «Ils devraient oui. Elle a le bon état d'esprit et sait tout sur le tennis. Ce n'est pas une question d'être un homme ou une femme, on s'en fout de ça. Elle a juste besoin de savoir ce qu'elle fait, et elle le sait. »

Vive Mauresmo. Vive Pouille.