Mais qui est le journaliste qui a meublé pendant Allemagne-Turquie?
EURO2008•Baptême de feu devant près de dix millions de téléspectateurs pour Fabrice David...J.D.
«Depuis douze ans que je suis à TF1, ça n’a sauté qu’une fois, le jour où des terroristes basques avaient mis une bombe à San Sébastien. Il y a toujours un journaliste à chaque match sur le plateau au cas où. Parfois certains qui n’ont jamais fait d’antenne de leur vie… comme moi.» Fabrice David est journaliste pour «Téléfoot» et il fait aujourd’hui la «une» de plusieurs journaux après son apparition surprise en direct sur le plateau de TF1, au beau milieu de la demi-finale de l’Euro entre l’Allemagne et la Turquie. Il est 22h05, un orage s’abat sur Vienne et coupe le signal de la plupart des chaînes de télévision mondiales.
«Je ramais…»
«On prépare toujours des sujets de secours. En l’occurrence il y en avait trois, qui étaient passés dimanche dernier dans Téléfoot. Mon rôle, c’est de dire: «On s’excuse, ça va revenir.» Et ensuite de meubler, de lancer des sujets pour distraire les téléspectateurs. C’est ce que j’ai essayé de faire.» Le journaliste, mal rasé et pas forcément à l’aise devant la caméra, fait de son mieux pour tenir en haleine les 9,67 millions de téléspectateurs branchés alors sur TF1. «Denis Brogniart était un peu en avance pour la présentation du Mag de l’Euro. Il est venu me donner un coup de main parce que je ramais...»
«Que Grimault me chambre, ça me fait mal aux fesses»
Depuis hier soir, le téléphone n’arrête pas de sonner. Y compris pendant notre interview. Rien de très surprenant pour le journaliste: «Que je me fasse chambrer par les collègues et dans les blogs, ça me paraît normal. Je n’ai pas été très bon. En revanche, qu’un mec comme Dominique Grimault (NDLR: l’un des chroniqueurs de 100% Foot sur M6) se permette de me critiquer… Il a quand même dit que l’Italie n’aurait pas dû faire tirer un pénalty à Cassano alors qu’il n’a pas tiré. Ou que les Hollandais vont jouer le jeu pour terminer premiers de leur groupe et rester en Suisse. En réalité, ils étaient déjà assurés de terminer en tête avant même le match face à la Roumanie... Qu’il lâche deux grosses conneries comme ça et que derrière il me chambre, ça me fait un peu mal aux fesses.»