LUTTEDes algorithmes pourraient permettre d'améliorer la lutte antidopage

Dopage: Des algorithmes pourraient permettre de repérer plus facilement les tricheurs

LUTTEUn algorithme mis au point par des chercheurs et des médecins permettrait de repérer des écarts anormaux dans les performances des athlètes…
Un algorithme pourrait permettre d'améliorer la lutte contre le dopage. (Illustration)
Un algorithme pourrait permettre d'améliorer la lutte contre le dopage. (Illustration) - PIERANGELI/SIPA
20 Minutes avec agence

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Alors que la lutte contre le dopage s’intensifie dans le sport, ceux qui trichent trouvent sans cesse de nouveaux moyens pour ne pas se faire attraper.

Pour tenter d’améliorer le dépistage, une équipe du CNRS et des médecins de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) ont développé un algorithme qui permettrait de repérer des écarts anormaux dans les performances des athlètes, rapporte un article publié dans la revue du CNRS le 5 décembre dernier.

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Distinguer la triche des performances normales

Grâce à ce type de technique, les performances des athlètes pourraient être suivies dans le temps et pas seulement à un moment précis, celui du contrôle, comme c’est le cas aujourd’hui. En effet, en relevant les écarts de mesure, il serait possible de vérifier si l’amélioration des performances a été réalisée de manière artificielle ou non.

Toutefois, la difficulté pour cet algorithme est de déceler ce qui « relève de la contre-performance sportive, du record battu dans les règles de l’art, de la fatigue passagère et de la tricherie », expliquent nos confrères de Numerama.

Un algorithme qui ne prouve pas la culpabilité

En effet, un même athlète qui participe à plusieurs compétitions dans l’année n’aura pas toujours les mêmes résultats. « D’une épreuve à l’autre, les performances qu’il réalisera seront différentes. L’état de fatigue lié à l’avancée de la saison, la nature du terrain, la météo et d’autres facteurs, comme des événements survenus dans sa vie privée, vont introduire des variations », explique Maria João Rendas, chargée de recherches CNRS au Laboratoire d’informatique, signaux et systèmes.

Ainsi, cet algorithme ne permettra pas de prouver la culpabilité de tel ou tel sportif mais il pourra donner des indices sur certaines performances suspectes et donc de soumettre l’athlète à un contrôle plus approfondi. Pour l’instant, il n’a été développé que pour l'athlétisme mais il pourra ensuite être étendu à d’autres sports.

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