Deux semaines plus tôt, elles réussissaient à terrasser l’invincible Nouvelle-Zélande. Des Black Ferns, quintuples championnes du monde en six éditions, dont la domination sur le rugby mondial est encore plus impitoyable que leurs homologues masculins. Alors, avant la reprise du championnat de France, dimanche à Paris contre le Stade français avec le MRC (la section amateur du MHR), 20 Minutes a rencontré Cyrielle Banet, Caroline Boujard, Romane Ménager et Safi N’Diaye. Et pour faire connaissance, on a demandé aux unes de parler des autres. Le tout avec le sourire.

Cyrielle Banet. Si l’ailière jouait à un autre sport que le rugby, ce serait… le quidditch. « C’est une fan d’Harry Potter », balance dans un clin d’œil Caroline Boujard. La Catalane a effectivement un petit côté magicienne. « C’est une espèce d’extraterrestre, reprend l’arrière. Elle a des courses improbables pour trouver des espaces où il n’y en a pas. Une joueuse d’instinct. » Une part de folie qui se retrouve au quotidien. « Elle est toujours de bonne humeur, toujours en train de chanter et danser. C’est quand même mieux quand elle danse », se marre Romane Ménager.

Caroline Boujard. Arrière à Montpellier, elle est le pendant de Cyrielle Banet à l’aile en équipe de France. « Elle a de grosses qualités athlétiques et des appuis qui lui permettent de créer des espaces », souffle Romane Ménager. « Justin Bieber » ( référence à la coiffure) est une adepte du DIY en-dehors du terrain. « Elle aime créer les choses. Elle joue du piano, elle a une approche artistique des choses », explique Cyrielle Banet. « Et c’est ma pote, une super nana. Ma coloc de chambre. Elle est rigolote », conclut Safi N’Diaye.

Romane Ménager. Elle est arrivée de Lille « pour relever un nouveau challenge, explique Safi N’Diaye. Un vrai plus pour nous, car c’est une joueuse exceptionnelle, capable de marquer des essais aux plus fortes. » « Une acharnée du travail avec une énorme force de caractère, renchérit Caroline Boujard, goguenarde. Je la trouve très attachante avec son petit côté enfantin. »

Safi N’Diaye. La capitaine de Montpellier met tout le monde d’accord. « C’est une très belle personne, résume Banet. On partirait à la guerre avec elle. » Educatrice spécialisée, « elle est dans la vie comme sur le terrain, une personne généreuse, très posée dont chaque parole est juste », estime Romane Ménager. « On est Tic et Tac. Différentes, mais inséparables. Elle m’a pris sous son aile. Je la considère comme ma deuxième sœur », conclut Caroline Boujard. Difficile de faire plus bel hommage.