FOOTBALLLe président de River Plate accuse Boca Juniors de trahison

Copa Libertadores: Le président de River Plate accuse Boca Juniors de trahison

FOOTBALLRodolfo D'Onofrio assure que tout le monde était d'accord pour que le match soit rejoué, et ne comprend pas la demande de victoire de son rival sur tapis vert...
Le coach de Boca Juniors Guillermo Barros Schelotto (à gauche), et son président Daniel Angelici, donnent une conférence de presse après l'annonce du report du match contre River Plate, le 25 novembre 2018.
Le coach de Boca Juniors Guillermo Barros Schelotto (à gauche), et son président Daniel Angelici, donnent une conférence de presse après l'annonce du report du match contre River Plate, le 25 novembre 2018.  - Ana Mombello/AP/SIPA
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

Le président de River Plate, Rodolfo D’Onofrio, qualifie de trahison la volte-face de Boca Juniors, qui réclame une victoire sur tapis vert après les incidents violents survenus près du stade avant la finale retour de la Copa Libertadores, après avoir donné son accord pour un report du match. « J’ai du mal à croire qu’il ne puisse pas tenir sa promesse. Nous avons signé un document, et nous nous sommes serré la main. Puis j’apprends que Boca saisit la Conmebol et sollicite qu’ils soient champions par décret », a déclaré D’Onofrio à Radio Mitre.

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D’Onofrio précise que sans son soutien à la demande de report faite par le président de Boca Juniors, le match se serait joué samedi soir, car la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) insistait pour que le match se joue malgré les incidents et la blessure du capitaine de Boca Juniors, Pablo Perez. « Il n’y a aucune possibilité qu’ils donnent le match gagné à Boca. Si c’est le cas, ce serait une honte absolue, une des plus grandes trahisons qu’une personne puisse effectuer », a ajouté le président de River.

« C’est la faute de River si la sécurité était défaillante ? »

Boca demande l’application d’une sanction à River Plate car l’attaque à coups de pierres et de gaz lacrymogènes de l’autocar transportant les joueurs de Boca Juniors a été perpétré par des supporteurs ultras de River Plate, exploitant une faille dans le dispositif de sécurité de la police argentine, hors du périmètre de sécurité autour du stade Monumental. « C’est la faute de River si la sécurité était défaillante ? » s’offusque D’Onofrio.

Mardi, le président de la Conmebol Alejandro Dominguez, le président de River plate et celui de Boca Juniors, Daniel Angelici, se réunissent à Asuncion pour trouver une solution.