FOOTBALLDu foot «à la guerre», le chauffeur du bus caillassé de Boca témoigne

River-Boca: Du foot «à la guerre», le chauffeur du bus caillassé de Boca Juniors témoigne

FOOTBALLLe dénommé Dario Ebertz raconte qu'il a perdu connaissance quelques instants alors qu'il était au volant...
Le bus de Boca Juniors a été caillassé avant d'arriver au stade Monumental de River Plate, le 24 novembre 2018, pour la finale retour de la Copa Libertadores.
Le bus de Boca Juniors a été caillassé avant d'arriver au stade Monumental de River Plate, le 24 novembre 2018, pour la finale retour de la Copa Libertadores.  - José ROMERO / TELAM / AFP
Nicolas Camus

N.C.

Des supporters de River Plate partout, une vraie marée humaine, pas de barrière pour les empêcher de s’approcher trop près du bus… Bien avant que le caillassage ne commence, Dario Ebertz a « senti que quelque chose de moche allait arriver ». Le chauffeur de Boca Juniors, qui assure cette fonction depuis 9 ans, a raconté à différents médias comment il avait vécu les incidents graves de samedi, lors que des « supporters » de River Plate ont attaqué son bus à coups de bouteilles, de pierres et de gaz lacrymogènes, ce qui a conduit au report de la finale retour de Copa Libertadores.

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Dario Ebertz, qui a reçu une bouteille après que la vitre de son côté a explosé, n’avait jamais eu aussi peur de sa vie. « Nous allions à un match de football et nous avons fini par aller à la guerre, résume-t-il pour Radio Marca. Je suis venu ici entre 10 et 15 fois et rien de tel ne m’étais arrivé. J’ai reçu une bouteille dans les côtes, mais heureusement je vais bien. »

Sur le coup, il n’allait toutefois pas si bien que ça. Et cela aurait pu être très dangereux. « J’ai manqué d’air et j’ai perdu connaissance pendant presque 20 secondes, raconte-t-il à C5N. Heureusement, le vice-président Paolini a pris le volant. S’il n’avait pas été là, cela aurait été une catastrophe. Le car aurait pu se renverser. »