Naples-PSG: Paris survit au San Paolo après une belle partie d'échecs entre Tuchel et Ancelotti
FOOTBALL•Le Paris Saint-Germain a de nouveau concédé le nul contre Naples...William Pereira
De notre envoyé à Naples,
Paris est toujours en vie dans cette Ligue des champions. En danger sur la pelouse du San Paolo, le PSG s’en est tiré avec un résultat suffisamment intéressant contre Naples (1-1) pour lui permettre de garder son destin en mains avant la réception de Liverpool, contre qui il faudra gagner. Car pour l’heure, Mbappé et compagnie sont toujours virtuellement reversés en Ligue Europa.
Un PSG d’abord compact et discipliné
Prudence, tel était le maître mot de Thomas Tuchel avant le déplacement au pied du Vésuve. Pas question de foncer tête la première, un nul suffisait au PSG. L’Allemand n’a donc pas aligné Cavani et misé sur un bloc équilibré, reconduisant le milieu Draxler-Verratti-Di Maria pour bloquer les offensives napolitaines. Le reste est question de patience. Sur un énième appel de balle en profondeur, Mbappé prend à défaut la défense adverse et sert idéalement Bernat. 1-0 (45+1).
Naples en éruption
Au retour des vestiaires, les Parisiens reculent d’un cran et subissent les assauts répétés des locaux enragés par le but avant la pause. Il faut des sauvetages héroïques de Buffon (50e, 51e, 56e) ou des retours de défenseurs comme Kehrer (53e) ou Meunier (56e) pour repousser l’inévitable qui survient à l’heure de jeu. Thiago Silva s’emmêle les pinceaux, Buffon concède un penalty, Insigne transforme (1-1). Le San Paolo exulte puis se calme. A la 84e, Mbappé est même tout près de le geler sur une frappe un poil trop croisée. Il aurait en tout cas dû être refroidi par un penalty pour une faute sur Bernat à l’heure de jeu.
Cavani applaudi, Buffon conspué
Sur le banc bien qu’apte, Edinson Cavani (entré à la 77e) s’est consolé en constatant que sa cote de popularité est restée intacte à Naples, où il a été applaudi pendant l’échauffement et à l’annonce de son nom par le speaker. Autant d’occasions dont ont profité les Napolitains pour siffler Gianluigi Buffon, détesté dans le coin pour son passé juventini. Intimidant, mais pas suffisamment pour l’empêcher de les dégoûter. Sacré Gigi.