Contre Monaco, le Racing avait su doubler la mise pour s'assurer un succès et s'éviter quelques sueurs lorsque l'arbitre avait sifflé penalty en fin de rencontre. Toujours sur la pelouse de la Meinau, contre Lille cette fois, il y a quelques jours en coupe de la Ligue, Dimitri Liénard avait aussi scellé la victoire des siens quelques minutes avant le coup de sifflet final.

Mais face à Toulouse samedi soir, les Strasbourgeois n’ont pas réussi à marquer ce deuxième but. Et ont alors vu les Violets égaliser par Max-Alain Gradel sur coup franc, suite à une faute à l’entrée de la surface strasbourgeoise.

Efficacité, réussite et maîtrise défensive

Face au bloc bas et compact toulousain, Strasbourg a dominé, centré, tiré et a mené au score grâce à Lebo Mothiba (51e). Mais puisque tirer n’est pas cadrer, les Alsaciens ont eu du mal à confirmer. « Le regret, c’est qu’on n’ait pas enfoncé le clou derrière. On ne peut s’en prendre qu’à nous, réagit Thierry Laurey. On a tiré 19 fois au but mais on n’a cadré que deux fois. On a centré 40 fois… On a vraiment cherché à utiliser toutes les armes pour déstabiliser cette défense. Si on a eu autant de possibilités, c’est qu’on a fait les efforts. Si une équipe devait gagner, c’était nous. On a eu le mérite de tourner autour du pot. »

Le coach strasbourgeois note un problème d’efficacité. « On a eu les situations, poursuit son défenseur Pablo Martinez. On a manqué peut-être un peu de réussite. » Ou d’un « chouïa pour être un peu plus habile ou précis dans la surface », pour reprendre les termes de Thierry Laurey qui attendait ce deuxième but : « A 1-0, ce n’est jamais acquis. L’équipe n’a pas cette totale maîtrise, défensivement. Il y a des progrès à réaliser là-dessus, on est en train d’avancer mais il est clair qu’il ne faut pas que ça nous coûte trop cher en points à chaque fois. »

Le milieu Jonas Martin ne peut alors que regretter que « malgré l’ouverture du score (strasbourgeoise), les Toulousains sont restés un bloc défensif bas et nous, on n’a pas réussi à être tueurs. Si on avait réussi à trouver la faille et à mettre le second but, on serait en train de rigoler et on aurait fait la fête ». Ce n’est peut-être que party remise au déplacement à Lille, vendredi.