TENNISJohn Isner dit «oui» au tie-break à 12-12 au 5e set à Wimbledon

Wimbledon: Vainqueur du plus long match de l'histoire, Isner approuve le tie-break à 12-12 au 5e set

TENNISL'Américain connaît la fatigue des matchs interminables à Wimbledon...
John Isner, en 2010
John Isner, en 2010 - GLYN KIRK / AFP
W.P.

W.P.

Il est plutôt bien placé pour parler, John Isner​. Le vainqueur du plus long match de tennis de l’histoire à Wimbledon en 2010 (plus de onze heures de jeu) s’est positionné en faveur du tie-break à 12-12 dans la cinquième manche, mesure qui vient d’être adoptée par les organisateurs du tournoi britannique. « J’ai déjà dit qu’à 12 jeux partout c’était bon (pour jouer un tie-break) et mon opinion n’a pas changé », a déclaré le joueur de 33 ans au micro de la BBC Radio Five.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Cette année, à Londres, il avait perdu sa demi-finale contre le Sud-Africain Kevin Anderson en 6h36, cette fois 26-24 dans la dernière manche. Les deux joueurs s’étaient alors plaints de l’organisation du tournoi et avaient milité pour l’instauration d’un tie-break au cinquième set.

La règle Isner

La demi-finale de Djokovic contre Rafael Nadal, également disputée en cinq sets, avait ensuite dû être jouée sur deux jours à cause de la durée du match Anderson-Isner. « Cette année, Wimbledon a vraiment été la cause (de ces matchs à rallonge) avec un programme qui a gâché les demi-finales homme et la finale femme », a regretté Isner.

« C’est contraire à la tradition mais je pense que beaucoup de gens pensent que ce n’est pas une mauvaise chose », est convaincu l’actuel 10e joueur mondial. Et d’inviter les autres tournois du Grand Chelem à imiter Wimbledon : « ça pourrait les pousser à le faire également. Ils pourraient l’appeler la règle Isner ».