Stade Rennais-TFC: Un Reynet monstrueux permet à Toulouse de décrocher un nul presque inespéré
FOOTBALL•Toulouse repart du Roazhon Park avec un point...Jérôme Gicquel
L'essentiel
- Le gardien toulousain a sauvé à plusieurs reprises son équipe, qui a arraché le point du match nul dans les dernières minutes.
- Pour son coach Alain Casanova, Baptiste Reynet n’est pas loin de l’équipe de France.
Toulouse peut dire un grand merci à son gardien Baptiste Reynet. Archi-dominés dans le jeu ce dimanche après-midi par le Stade Rennais, les Violets repartent de leur voyage en Bretagne avec un point du match nul presque inespéré (1-1). En feu tout le long du match, l’ancien goal de Dijon a littéralement écœuré les attaquants rennais et les 21.173 spectateurs du Roazhon Park.
a« On savait que c’était un très bon gardien et il le confirme depuis le début de la saison », se réjouissait Alain Casanova à l’issue de la rencontre. Dithyrambique sur son gardien, son coach le voit même aux portes de l’équipe de France. « Actuellement, il est au moins aussi fort que les troisièmes gardiens français [Aréola, Costil et Lecomte] », a estimé l’entraîneur toulousain.
« Comme une victoire, surtout à 12 contre 10 », estime Jullien
Sans Baptiste Reynet, les Violets auraient pu prendre le bouillon. Réduits à 10 juste avant la mi-temps suite à la sévère expulsion de Leya Iseka, les Toulousains n’ont pratiquement pas existé tout le long du match, incapables de se créer la moindre occasion.
Sanctionnés à la 70e par un penalty assez discutable sur M’Baye Niang, qui s’est chargé lui-même de transformer la sentence, les joueurs d’Alain Casanova ont eu le mérite de ne pas craquer. Avant de finalement faire plier la défense rennaise dans les dernières minutes sur un coup de boule rageur de Jean-Clair Todibo, fautif sur le penalty.
« Je suis fier de cette équipe qui a des valeurs mentales remarquables, a souligné Alain Casanova. L’équipe s’est rebellée en montrant beaucoup de courage et de détermination car nous ne voulions pas repartir d’ici avec ce sentiment d’injustice. Je pense que l’égalisation est méritée compte tenu de nos efforts ».
Christopher Jullien a lui aussi aimé le visage affiché en fin de match par son équipe. « C’est comme une victoire, surtout à 12 contre 10 », a indiqué le défenseur central toulousain, critiquant « les décisions incroyables de l’arbitre ». Avec douze points pris en huit matchs, les Toulousains, 7e au classement, poursuivent donc leur bon début de championnat. A confirmer vendredi avec la réception de Nice.