AVENTUREPourquoi le Trail de la Côte d'Opale fait un carton

Nord: Comment le Trail de la Côte d'Opale est devenu l'un des plus réputés de France

AVENTURECréée il y a douze ans, l'épreuve est devenu l'une des étapes incontournables des amateurs de trail...
François Launay

François Launay

L'essentiel

  • Créée en 2006, la course attire 7000 participants chaque deuxième week-end de septembre
  • En douze ans, le trail est devenu l'un des plus importants de France

Pour y participer, mieux vaut avoir une connexion parfaite. En janvier dernier, les 5 000 premières inscriptions pour le trail de la Côte d’Opale sont parties en seulement trente minutes. Rebelote en mars où les 2 000 places restantes sont parties en… dix minutes. Bref, pour avoir le droit de courir l’épreuve, qui a lieu le deuxième week-end de septembre, il ne faut pas être étourdi car l’événement est devenu très populaire.

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Des paysages majestueux

Les 8 et 9 septembre, ils seront donc 7 000 à s’élancer sur la plage de Wissant pour participer au trail de la Côte d’Opale. Huit courses sont au programme (de 7 à 62 km), et une fois de plus, les participants devraient en prendre plein la figure. Il faut dire qu’entre cap Gris Nez et cap Blanc Nez, les paysages, entre dunes, falaises et plages, sont à couper le souffle. Et c’est d’ailleurs avant tout pour ce cadre majestueux que l’épreuve est née en 2006.

Une épreuve née d’un couple de passionnés

« Je faisais régulièrement l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc). En y voyant l’engouement, je me suis dit que ça pouvait être intéressant de faire la même chose dans le Pas-de-Calais. Comme j’habitais près de la Terre des deux Caps, je me suis imaginé que le Mont Blanc pour moi était le cap Blanc Nez, notre montagne à nous. Mon épouse, qui n’est pas de la région, était sûre que ça allait marcher vu la beauté des paysages Et c’est comme ça qu’est née l’épreuve », se souvient Franck Viandier, créateur et organisateur du Trail.

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L’un des cinq plus gros trails français

Avec 1200 participants pour la première édition, l’événement s’est progressivement fait une place de choix dans le calendrier. Au point de faire partie aujourd’hui des cinq plus gros trails français. Un engouement extraordinaire en phase avec l’air du temps.

« Les gens délaissent les courses sur route pour courir dans la nature. C’est presque un produit touristique. On vient pour y passer le week-end pour courir avec ses amis avec des formats de course différents. Et puis, il faut dire aussi que ce site est extraordinaire. C’est d’ailleurs le principal attrait », estime Franck Viandier.

Un parcours soumis aux caprices de la nature

Quant au parcours, il évolue tous les ans en fonction des aléas de la nature avec lesquels les organisateurs sont bien obligés de composer. « Il ne faut pas se tromper. Le principal prédateur de cette course, c’est la nature. Tous les ans, on perd cinq à six mètres de côtes, les falaises s’éboulent. Il faut aussi faire attention aux marées. Du coup, il nous faut beaucoup d’autorisations pour pouvoir sécuriser le parcours au maximum. » reconnaît un organisateur qui reconnaît aller souvent au conflit avec les pouvoirs publics.

Car le bébé de Franck Viandier a bien grandi. Et a pris une dimension internationale. Si la moitié des participants sont originaires des Hauts-de-France, 26 % viennent de l’étranger et pas moins de 36 nations sont représentées. De quoi en faire des ambassadeurs de ce cadre époustouflant et pourtant encore méconnu hors des Hauts-de-France.