Le PSG est enfin parvenu au terme d’une année éreintante pour les corps comme pour les cœurs. La Coupe de la Ligue et la finale de la Coupe de France ne masquent aux yeux de personne la situation calamiteuse d’un club passé tout près de la correctionnelle deux saisons de suite. De grands chantiers s’annoncent pour les hommes du club. Le public les attend au tournant.

Le choix d’un président: Selon le site internet de RMC, l'actionnaire principal du Paris SG, Sébastien Bazin, directeur Europe de Colony Capital, a déjà tranché, avant même la tenue du conseil d'administration de mardi. Après les époques Denisot et Biétry, le PSG confie de nouveau les rênes du club à un journaliste. En l'occurence, Charles Villeneuve, l'ancien directeur du service des sports de TF1 et présentateur de l'émission "Le droit de savoir".

Le cas Paul Le Guen: Malgré une 16e place, le pire résultat de l’histoire du club en L1, Paul Le Guen aurait encore la confiance de Sébastien Bazin. Le technicien parisien est encore sous contrat pendant un an, à 90.000 euros par mois. Autant dire qu’un licenciement ne passerait pas inaperçu dans le budget du club. De son côté, Le Guen est candidat à sa succession: «Je ne suis pas du tout dans l'angoisse de ce qui va se passer. Si on me demande d'arrêter, j'arrêterai, mais puisqu'on ne me l'a pas demandé, je prépare la saison prochaine.» D'après l'AFP, Paul Le Guen devrait être confirmé et un directeur sportif chargé des questions du recrutement.pourrait être nommé. Il s'agirait de l'ancien joueur de l'AS Monaco et actuel recruteur d'Arsenal, Gilles Grimandi.

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Une équipe à construire: De nombreux joueurs historiques arrivent en fin de contrat. Jérôme Alonzo, Bernard Mendy, Mario Yepes pourraient quitter le club cet été. D’autres joueurs attirent les convoitises, à l’instar de Clément Chantôme, suivi de très près par Arsène Wenger à Arsenal. Les dirigeants parisiens ont donc plusieurs titulaires à remplacer et pourtant, pour le moment, c’est le calme plat. Tant que le nom des nouveaux dirigeants n’est pas encore connu, les négociations n’avancent pas. Seule certitude: l’arrivée en attaque du meilleur buteur de L2, l’ancien Havrais Guillaume Hoareau.

Et Pauleta? Les supporters parisiens lui ont déjà fait leurs adieux. Et pourtant s’il restait? L’Aigle des Açores a annoncé après la finale de la Coupe de France qu’il allait discuter avec le club cette semaine. Ces deniers temps, il avait fait part de son envie de retourner au Portugal, où il a finalement très peu joué au cours de sa carrière professionnelle. A 35 ans, il n’est pas à exclure non plus qu’il décide tout simplement de raccrocher les crampons.