FC Nantes: Affaire classée sans suite pour Kalifa Coulibaly, soupçonné de violences
FAIT DIVERS•L'attaquant du FCN avait été mis en garde à vue fin août...David Phelippeau
L'essentiel
- L'ex-compagne de Kalifa Coulibaly avait accusé l'attaquant du FCN de violences fin août.
- Le joueur était resté plusieurs heures en garde à vue.
- Aucune plainte n'avait toutefois été déposé.
- L'affaire a été classée sans suite cette semaine.
L'affaire, qui avait éclaté fin août, a finalement été classée sans suite pour l'attaquant du FC Nantes, selon Ouest-France de ce jeudi. Le Malien Kalifa Coulibaly avait été interpellé par la police, fin août. Il lui était reproché des violences sur son ex-femme, dont il est séparé depuis 3 ans, avec un marteau.
Les faits avaient eu lieu dans un lieu privé. Les voisins, alertés par des cris, avaient appelé la police. Le joueur avait passé une nuit en garde à vue. Franck Kita, le directeur général délégué du FCN, était même allé chercher le grand attaquant au commissariat…
Le club avait soutenu son joueur
Devant l'ampleur médiatique prise par l'affaire et en soutien à son joueur, le FC Nantes avait souhaité réagir par le biais d’un communiqué. « […] Le club a été tenu informé des faits reprochés à Kalifa Coulibaly, au sujet desquels le joueur a fait part de sa stupéfaction et de son incompréhension la plus totale, réfutant toutes les accusations formées à son encontre. Kalifa Coulibaly s’est ainsi défendu d’avoir commis tout acte de violence à l’encontre d’une ex-compagne. »
Le FC Nantes précisait à l'époque que le joueur « a tenu rassurer le [club] sur sa capacité à jouer contre le SM Caen dès samedi soir ». Le communiqué indiquait enfin : « A ce stade, le club, qui prend acte qu’aucune plainte n’a effectivement été déposée à l’encontre de Kalifa Coulibaly, conserve toute sa confiance en ce dernier. »
Le joueur s'était défendu d’avoir commis tout acte de violence
Le joueur avait aussi posté un message sur les réseaux sociaux. « Je tiens à clarifier la situation : je conteste tout acte de violence à l’encontre de mon ex-compagne. Je ne l’ai, en aucun cas, frappée, ni avec un marteau, ni avec quoi que ce soit d’autre. Je suis ainsi extrêmement surpris et peiné de ces accusations injustifiées. »
Il avait précisé : « J’ai expliqué toutes les circonstances de cette affaire d’ordre privé aux officiers de police, qui ont vérifié ma version et m’ont ensuite laissé partir. »