BASKETUn fauteuil pour deux pour le basket handisport

Un fauteuil pour deux pour le basket handisport

BASKETLe basket fauteuil, c'est aussi pour les valides...
Julien Debove

Julien Debove

Quitter un fauteuil roulant et se mettre à marcher normalement? Les responsables du basket fauteuil français profitent de l’organisation de la Coupe Vergauwen, l’équivalent de la Coupe de l’UEFA, de vendredi à dimanche, au stade Pierre-de-Coubertin à Paris, pour casser quelques clichés sur leur sport.


Le basket fauteuil n’est pas réservé aux valides, c’est le grand message des deux événements organisés cette semaine en marge de la compétition. Mardi soir, l’équipe de l’association CAP-SAAA (Cap sport, art, aventure, amitié) a invité trois joueurs de l’équipe de Pro A de Paris-Levallois pour une démonstration. Spectacle déroutant de voir des athlètes de plus de deux mètres dont les genoux, qui dépassaient largement de leur fauteuil, les empêchaient de dribbler tranquillement.


«Un mélange de glisse, de contact, de vitesse et de basket»


Les joueurs parisiens ne sont pas les seuls valides à s’essayer au basket fauteuil. Hélène Burel, une jeune éducatrice spécialisée, ne peut aujourd’hui plus s’en passer: «Maintenant je suis incapable de me remettre au basket valide. C’est un mélange de glisse, de contact, de vitesse et de basket. C’est à base de basket mais c’est un tout autre sport. Puis ensuite, c’est la rencontre avec les gens qui fait qu’on reste. Je n’ai jamais été aussi bien accueillie que dans ce milieu-là.» Elle disputera jeudi soir avec l’équipe féminine de CAP-SAAA un match d’exhibition face à une sélection de joueuses internationales françaises.


Des pros bluffés


Pas de valides en revanche de vendredi à dimanche à la Coupe Vergauwen. Un cas de figure pour l’instant autorisé en France mais interdit au niveau européen. L’équipe française sera composée d’invalides qui ont totalement bluffé mardi soir le pivot de Paris Levallois, Michel Jean-Baptiste Adolphe: «J’ai été impressionné par leur vision du jeu et leur façon de toujours trouver les coéquipiers démarqués dans des espaces restreints.» Ce week-end, l’équipe française tentera de faire mieux que l’an dernier. Ils avaient terminé à la 5e place.